Ici donc, les footix lensois. Virage rempli pour cette rencontre sur terrain neutre (+ quelques sympathisant sur les cotés) et ce, malgré une 18eme places et une situation délicate financièrement.

Ici, les courageux et géniaux supporters du Losc. 3000 grand maximum sur 25 000 place de dipo dans leur virage. Des chants, des tifos, des fumi. Le losc, c'est le Brésil.

Evidemment, en tribune, le constat est sans appel. Les supporters lillois connu pour la puissance vocale dont il font preuve au GS remettent ça au SDF et ridiculise 30 000 lensois, qui, comme a leur habitude, sont plus spectateur qu'acteur.
Sur le terrain, cette formidable armada du Losc domine outrageusement cette équipe bien minable des sang et or. C'est fort logiquement d'ailleurs que le Losc prendra l'avantage sur sa seule frappe du match et avec une position de hors jeux de Nolan Roux sur la remise pour Gueye. Le kop lillois est en feu, en liesse. les chants reprennent de plus belle. Rien ne peut entraver cette formidable machine offensive que représente l'équipe de René Girard. Et c'est presque de façon totalement chanceuse que le Rc Lens égalisera, Nomenjanahary profitant d'une rare erreur de Corchia, pour se faufiler dans son dos et ajuster un centre parfait (bien que raté, c'est un lensois) pour Coulibaly, qui n'aura jamais sauté aussi haut tellement c'est une brêle. Malgré ce but, le virage lensois est toujours silencieux. Comme a son habitude, lassé par un jeu et une équipe sans âme dénué de tout esprit combatif, les quelques fidèles lensois se sont laissé gangrené par la morosité. Coulibaly tentera bien de les reveiller en allant fêter avec eux, mais c'était peine perdu, ces alcooliques dormaient tous déjà.
C'était le "presque" résumé de roro. Merci a tous de m'avoir lu.