Sans en venir aux noms d'oiseaux, on doit quand même pouvoir débattre non ?
Ce débat ayant pour objectif de tenter d'apporter une réponse argumentée aux questionnements de certains managers.
@Empton, désolé si je t'ai vexé en parlant de réaction "affective". Ce n'était nullement péjoratif.
C'est bien souvent l'affect ( intuition, sensibilité ) et non le savoir académique qui engendre le génie , quelque soit le domaine concerné.
Ainsi, les génies créatifs ont su trouver des "nouvelles vérités" qui remettaient parfois complètement en cause les anciennes.
Mais là, en réfutant les réponses qui expliquent les scores étranges par le positionnement des joueurs ou la malchance, je ne comprends plus où tu cherches la vérité. ( d'où ma reprise sarcastique de ton post

)
Tu parles du trop faible nombre d'actions dans un match qui donne trop d'importance à l'aléatoire : tu as tout à fait raison, mais c'est pas nouveau donc ça n'explique pas une augmentation des surprises.
Je n'ai pas compris ce que tu veux dire en parlant de "range de résultat du moteur" : Une explication ?
Le sujet de ce topic dénonce un nombre trop important de "surprises" depuis l'apparition des "zones d'influence".
Stef a bien précisé qu'il n'a rien modifié d'autre.
Donc, j'ai du mal à comprendre pourquoi tu cherches une explication à cette recrudescence de surprises ailleurs que dans les "zones d'influence".
A mon avis, les zones d'influence ont considérablement bouleversé la physionomie des matchs en accroissant l'importance du nombre et du placement des joueurs dans la zone de but.
Ainsi quand tu conseilles aux managers
" si vous tenez une tactique qui fonctionne et qui a fait ses preuves, ne la changez surtout pas après une défaite surprise! Si vous avez les stats de votre côté (possession, domination, nbre d'occasions et d'occasions dangereuses surtout), alors votre stratégie fonctionne, et c'est risquer de chuter lourdement que de tout remettre en question pour un résultat ou deux! Ca finira par payer! Sûr! " je ne retiendrais que le critère "occasions dangereuses" pour soi
et contre soi.
La domination, possession et nombre d'occasions sont moins importants désormais car l'objectif n'est plus de tirer souvent, mais de tirer bien (avec le minimum d'opposition et/ou avec le maximum d'aide ).
Beaucoup de tactiques qui fonctionnaient bien (grâce a une bonne remontée de balle abreuvant un BC unique) vont perdre en efficacité si le BC a 2 DF sur le dos.
Mon conseil, si je peux me permettre, à un manager surpris d'un résultat :
Regardez les temps forts pour éliminer le facteur chance ( ou malchance ). Il est clair que si vous ne transformez pas 5 occasions à 70 % et que l'adversaire plante 3 fois à 30 %, pas besoin de chercher plus loin.
Si la malchance n'y est pour rien, vous avez bien eu 5 occasions mais à 30 % et votre adversaire 3 à 70 %, il faut essayer de comprendre pourquoi. Et là, seule l'analyse précise du match en visu permet d'y voir plus clair.
Je crois qu'une seule analyse poussée peut nous en apprendre plus sur le moteur que 30 matchs survolés.
On a tendance à oublier l'IA des joueurs, pourtant elle est déterminante dans beaucoup de situation :
Pourquoi un joueur avance balle au pied alors qu'on lui a dit de rester sur place ?
Pourquoi un joueur refuse de se replier malgré ses 3 flèches de recul ?
On a un outil merveilleux pour ça : le simulateur.
Mais là encore plutôt qu'enchainer les simus en regardant juste le score final, il me semble bien plus efficace d'analyser finement le match, puis pas à pas, en changeant un petit détail à chaque fois, d'arriver à faire en sorte que nos joueurs se comportent selon nos souhaits.