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Demain à 20h30, l'AS Monaco débutera le championnat de Ligue 2 2012/2013 en recevant le Tours FC au Stade Louis II, devant les caméras d'Eurosport.

Pour cette rencontre, Claudio Ranieri a convoqué un groupe composé de 18 joueurs.

Absent face à l'OGC Nice, Yannick Ferreira-Carrasco est convoqué alors que Dennis Appiah, Jérémy Labor et Edgar Salli n'ont pas été retenus par Claudio Ranieri, tout comme Sebastian Ribas, la dernière recrue à l'heure actuelle, qui n'est pas encore prêt physiquement.
Gary Coulibaly est quant à lui suspendu.


Le groupe monégasque : Subasic, Sourzac - Kagelmacher, Wolf, Adriano, Raggi, Marester - Mendy, Dumont, Ndinga, Poulsen, Dingomé, Dirar, Eysseric, Ferreira-Carrasco, Bajrami - Germain, Touré

Pour l'ASM, c'est ce soir que ça commence. Une première qui sera épiée, et inévitablement escortée de questions: Monaco est-il cet ogre que son nouveau statut et son recrutement supposent ?

Nombreux sont les observateurs qui imaginent le club princier champion haut la main, peut-être même dès la sortie de l'hiver (lire par ailleurs). Dans un milieu où l'argent est souvent roi, Monaco dispose du plus gros budget de Ligue 2, a dépensé une dizaine de millions d'euros cet été au mercato et peut compter sur un nouvel entraîneur à l'étiquette Ligue des Champions. Cela fait quand même beaucoup...

Balance positive

Ce sera justement le ressort de ses adversaires, dont l'effectif et les moyens sont - au moins - un cran au-dessous, et qui rêveront tous d'accrocher cette équipe à leur tableau de chasse. Claudio Ranieri s'en méfie, comme de la grosse tête que ses joueurs pourraient prendre. « L'équipe a un an de vécu en L2, disait-il hier soir lors de son premier point presse d'avant-match avec son nouveau club. Les joueurs en sont conscients. Ils connaissent les critères. Le plus important, c'est de garder l'humilité, et le respect de l'adversaire. Ils doivent aussi avoir la notion de responsabilité dans la mesure où le club et son président sont très ambitieux. »

Tours, justement, ne fait pas partie des « gros » (avec Auxerre, Nantes, Lens) qui contribuent à qualifier, comme l'an passé, cette L2 de L1 bis. Mais l'équipe de Peter Zeidler, où évolue un ancien défenseur central monégasque, Leo Schwechlen, a souvent montré les années passées qu'avec des idées et un certain sens du jeu, on pouvait arriver à quelque chose. Les tests de préparation, contre des équipes de l'élite pour la plupart, n'ont pas amené de victoire à Tours. « Mais j'ai vu pas mal de progrès et de très bonnes choses lors des deux derniers matches contre Clermont et Saint-Etienne », estime Zeidler.

De son côté, Monaco a frôlé le sans-faute, obtenant quatre victoires en cinq matches de préparation (contre Innsbruck, Dynamo Kiev, Sivasspor et Nice). Certes, les hommes du nouveau capitaine Andreas Wolf ne sont jaugés jusque-là à aucun adversaire de L2. Mais il y a des détails qui ne trompent pas : sur ces cinq tests, l'ASM n'a encaissé qu'un but contre Newcastle et a globalement maîtrisé chaque rencontre. Même si le groupe devrait atteindre son rythme de croisière d'ici le mois de septembre selon Ranieri, Monaco semble prêt. La balance est positive. Mais c'est à partir de ce soir que ça commence à compter.