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Ecarté dès son arrivée par l'entraîneur roumain, Marco Ramos - qui n'entrait déjà plus dans les plans de Wallemme - était hier présent au Parc des Princes. Installé en tribune Borelli, juste à côté du parcage lensois, le défenseur n'a pu cacher sa joie lorsque le PSG marquait un but et que le RCL s'enfonçait un peu plus. Son comportement a évidemment entraîné la colère des supporters lensois.

Pour rappel, Marco Ramos est toujours salarié du Racing Club de Lens. Arrivé en 2006, le Franco-Portugais a illustré hier ce qu'est l'amour du maillot chez certains joueurs lensois...

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17 ans et 4 matchs de Ligue1, voilà le bilan de Raphaël Varane du côté de Lens. Son profil de défenseur central attire déjà Chelsea, Arsenal et Manchester qui se fait très pressant. La valeur du joueur avoisinerait les 4 millions d'euros.

Le RC Lens va devoir batailler pour conserver longtemps Raphaël Varane. Les grands clubs anglais se bousculent en effet déjà au portillon. Ainsi, Chelsea, Arsenal et Manchester United sont déjà sur le coup. MU, qui était déjà représenté à Bollaert pour la première en Ligue 1 du joueur face à Montpellier le 7 novembre, aurait même tenté une approche très sérieuse, mais Gervais Martel n’entend pas lâcher sa perle si vite. Le prix de Raphaël Varane serait estimé à 4 millions d’euros.

Quel changement ! En seulement 4 jours, les habitués de la Gaillette et des entraînements du Racing ont pu s’apercevoir d’une modification radicale de méthode entre Jean-Guy Wallemme et Laszlo Bölöni. Non seulement les séances de travail se révèlent plus longues, jusqu’à 2 heures, mais aussi plus dures. Mardi, le technicien Roumain est même allé jusqu’à soumettre une double ration à ses troupes. « On s’entraîne beaucoup et c’est aussi plus physique car on ne s’arrête pas, reconnait Franck Queudrue. Les séances se déroulent tout en continu. Cela colle à son style de jeu. »

Dès son arrivée, l’ancien coach du Standard a donc imposé sa patte et ne veut rien laisser au hasard. Physique, tactique, technique… autant de points abordés chaque jour. Très tatillon, Laszlo Bölöni n’hésite d’ailleurs pas à intervenir pour corriger sans cesse et recommencer les exercices jusqu’à obtenir satisfaction. Et une fois la séance collective terminée, certains ont même droit à du rab : un jour pour travailler les phases arrêtées, l’autre pour permettre aux attaquants de répéter leurs gammes face aux cages… Pas question de tergiverser.


Ce jeudi, l’ancien vainqueur de la Coupe d’Europe a même rompu la tradition du fameux tennis-ballon les avant-veilles de match pour passer à une longue opposition. Son mot d’ordre : que l’on retrouve à l’entraînement la vérité des matches ! Et gare à celui qui n’a pas compris le message. Mardi par exemple, trois joueurs ont pu découvrir sa rigueur. Laszlo Bölöni a en effet sermonné Nenad Kovacevic pour un geste pas assez précis, s’en est pris à Grégory Sertic qui ne s’est pas montré « assez tueur » face au but, et a prié Sidi Keita de quitter la séance pour ne pas avoir respecté les consignes.

« Quand il y a un dérapage, j’interviens de suite pour ne pas laisser passer les petits grains de sable qui peuvent amener à des problèmes, » souligne simplement l’ancien étudiant en chirurgie-dentaire. Le discours est simple, fait son chemin et a tout pour plaire à des supporters qui n’ont pas été placés à l’écart en dépit du changement de staff. Le Roumain est même favorable, comme son prédécesseur, à la multiplication des séances publiques (sauf les veilles de match). Lors de son premier entraînement le 2 janvier sous le dôme de la Gaillette, il s’est illustré en modifiant le programme sur le champs pour autoriser les fans Sang et Or présents à assister à une séance initialement à huis-clos.