PAS D'ENFLAMMADE !
Encore et toujours accroché au podium, l'OM saura-t-il gérer la pression et maintenir la cadence ?
Après la double confrontation catastrophique face aux galactiques de plastique, les olympiens, une fois encore, arrachent le nul à la dernière seconde face à des nantais rugueux mais qui paient là leur volonté systématique de fermer le jeu par tous les moyens :
Alors que Monaco s'échappe définitivement, on reprend des couleurs, dans la douleur face à Toulouse, où le TFC a mis Marseille en difficulté pendant plus d'une demi-heure, et il faut attendre le dernier quart d'heure pour voir les deux mal-aimés du moment délivrer leur équipe : but de Mitroglou sur un centre de Payet :
Lyon, comme à son habitude, sacrifie la coupe en vue de l'olympico (une piteuse élimination face à Moscou, pourtant à domicile, sur la scène de la finale de ce qui était censé être son Europa League), un léger regain de motivation et d'amour-propre suffisent cependant aux quenelles de lumière pour arracher une victoire courte mais précieuse à la 90ème minute, 3-2, sauvant ainsi leurs chances potentielles de qualification en Ligue des Champions.
Réelles faiblesses ou léger coup de fatigue ?
Si, à l'instar de Nice l'an passé, l'OM donne l'impression de tourner en sur-régime, leur régularité et leur combattivité a payé jusqu'à présent : à confirmer ces prochaines semaines, avec une occasion d'entamer une bonne série dès samedi face à Dijon, avant la réception des très solides montpelliérains.
Et en Ligue Europa, l'aventure continue après les éliminations propres et nettes de Braga, puis de l'Atletic Bilbao, le club célébrant ainsi sa première victoire sur le territoire espagnol.
Marseille évite les grosses cylindrées, mais doit affronter un sérieux outsider : le RB Leipzig, bourreau de l'AS Monaco il y a 6 mois en Ligue des Champions, récent vainqueur du Bayern Munich (2-1), qu'il manqua d'éliminer en coupe d'Allemagne (1-1 t.a.b), invaincu cette saison face à Dortmund, et qui vient de sortir le Zenith St Petersbourg au tour précédent. Si le nom de ce club, fondé en 2009 par Red Bull, fleure bon la saucisse et la bière, on aimerait bien rêver plus grand en demi-finale, mais tout ce qu'on peut dire, c'est que ce ne sera pas du gâteau !