
Jusqu'où va-t-on descendre ?
Modérateur : Modérateurs FS
- stand by me
- Forumiste
- Messages : 2039
- Enregistré le : lun. mai 17, 2010 16:19 pm
- Localisation : très précise, merci google
- Contact :
Jusqu'où va-t-on descendre ?

Modifié en dernier par stand by me le ven. févr. 26, 2016 20:23 pm, modifié 1 fois.
- stand by me
- Forumiste
- Messages : 2039
- Enregistré le : lun. mai 17, 2010 16:19 pm
- Localisation : très précise, merci google
- Contact :
- stand by me
- Forumiste
- Messages : 2039
- Enregistré le : lun. mai 17, 2010 16:19 pm
- Localisation : très précise, merci google
- Contact :
- do-marcolino
- L'Elite des membres
- Messages : 5052
- Enregistré le : mar. juil. 15, 2008 16:05 pm
- Localisation : Angers
- Contact :
Re: Jusqu'où va-t-on descendre ?
N'en parlons plus ... lalala.
Je pense que tu gagnerais a vulgariser ton propos. Pas que c'est inintéressant mais que ça fait très ... leçon en fait. Oublie pas que t'es sur un forum d'un jeu de foot, ce sport de beauf alcolisé. Et puis, t'es pas un peu saligot. 1er article, tu touches a Renaud, 2eme tu montre un reportage dans le quartier de la Doutre, à Angers. Inconsciemment, je t’obsède ? Un 3eme article sur ça ?
Je pense que tu gagnerais a vulgariser ton propos. Pas que c'est inintéressant mais que ça fait très ... leçon en fait. Oublie pas que t'es sur un forum d'un jeu de foot, ce sport de beauf alcolisé. Et puis, t'es pas un peu saligot. 1er article, tu touches a Renaud, 2eme tu montre un reportage dans le quartier de la Doutre, à Angers. Inconsciemment, je t’obsède ? Un 3eme article sur ça ?

Ex Manager du RC Lens Legendary et du RC Lens Origins. Mon palmarès est le contraire de celui du Stade Rennais ces 40 dernières années.
Re: Jusqu'où va-t-on descendre ?
Salut.
Une chose, j'ai beau être régulièrement alcoolisé, ça ne m'empêche pas de réfléchir.
Deuxième chose, en effet, je ne suis pas sûr qu'un forum d'un jeu de foot soit le lieu pour une démonstration politique. Tu devrais plutôt poster ça à un journal. Pourquoi pas Libé ? En général, ils répondent, et ils savent quoi...
Une chose, j'ai beau être régulièrement alcoolisé, ça ne m'empêche pas de réfléchir.
Deuxième chose, en effet, je ne suis pas sûr qu'un forum d'un jeu de foot soit le lieu pour une démonstration politique. Tu devrais plutôt poster ça à un journal. Pourquoi pas Libé ? En général, ils répondent, et ils savent quoi...
- stand by me
- Forumiste
- Messages : 2039
- Enregistré le : lun. mai 17, 2010 16:19 pm
- Localisation : très précise, merci google
- Contact :
Re: Jusqu'où va-t-on descendre ?
LAISSE BÉTON
(décidément...


Poursuivons si vous le voulez bien notre descente pré-apocalyptique (777 sur l’échelle de Pierre Jovanovic) en abordant à présent le thème de l’urbanisme et de l’aménagement spatial. Tout le monde (ou presque) s’accordera à dire que le béton, c’est moche. C’est gris, dur, impersonnel, lisse... et pourtant, le béton, plus que l’acier, le verre ou tout autre matériau, est largement prédominant dans les figures modernes de l’architecture et de l’urbanisme, dont les meilleures illustrations sont aujourd’hui portées au pinacle par les inconditionnels de l’art contemporain d’avant-garde. Ainsi, les vieux centres commerciaux des années 60 (les supermarchés de Claude Parent), les unités d’habitation aux allures de bunker, ou les villes nouvelles de la même époque sont régulièrement l’objet d’éloges en tous genres. Mais alors pourquoi tant d’hommages et de reconnaissances à des édifices qui n’inspirent rien de plus que la mélancolie au plus grand nombre ? Sommes-nous trop cons, nous, le peuple, pour saisir la beauté cachée d’un blockhaus dans le style de celui du Louvre-Lens ? Quelles valeurs véhiculent les colonnes de Buren pour justifier une promotion aussi dévouée ? Éléments de réponse.
Une « ville nouvelle » pour formater un « homme nouveau »
Chandigarh, au Pendjab, qui surgit de terre en quelques mois au milieu de nulle part, conçue entre autres par Le Corbusier en 1947, « ville nouvelle, symbole de la liberté de l'Inde libérée des traditions et du passé » selon Nehru, devrait être intégrée au patrimoine mondial de l’Unesco en juillet 2016. Sa cousine, Brasilia (qui rappelons-le, est à 7 lettres près un anagramme de do-marcelino), suit le même modèle une douzaine d’années plus tard : un espace quadrillé en secteurs symétriques (les « quadras ») numérotés selon un repère cartésien (les rues n’ont pas de nom, pas d’âme et peu d’histoire), des voies de circulations autoroutières qui évacuent le piéton au profit de la fluidité du trafic automobile, des « monuments » comme supports de l’architecture moderne (Le Corbusier à Chandigarh, Niemeyer à Brasilia). Pas de maisons, pas de châteaux, pas de fermes à Brasilia : tout le monde vit en appartement « égalitaire », à l’exception des haut-fonctionnaires, dont les pavillons bourgeois, érigés par la suite, forment le secteur résidentiel en bordure du lac artificiel Paranoa, et des classes populaires, logées dans les banlieues satellites, à plusieurs dizaines de kilomètres du centre. La vie civique ne relève pas d’une animation spontanée (autour des cafés et des commerçants, quasi-inexistants), mais exige au citadin de prendre l’initiative de ses propres activités et loisirs : l’essentiel de la vie se concentrant d’une part dans les quelques centres commerciaux (« shopping centers », galeries marchandes à étages garantissant au brésilien moyen un week-end de consommation réussi), d’autres part dans les clubs privés (sport, écoles, culture...). Ailleurs, il n’y a rien. Au départ, chaque secteur devait posséder son propre lieu de rencontres (avec bistrots, cinémas...), mais le réel a pris le pas sur l’utopie que Brasilia, surgie du fin fond du Goias en moins de 4 ans, était censée incarner. Il a d’ailleurs fallu considérablement augmenter le salaire des fonctionnaires pour les convaincre de quitter les plages azurées de Rio – que ces derniers rejoignent tous les week-ends.
Une « ville nouvelle » pour formater un « homme nouveau »
Chandigarh, au Pendjab, qui surgit de terre en quelques mois au milieu de nulle part, conçue entre autres par Le Corbusier en 1947, « ville nouvelle, symbole de la liberté de l'Inde libérée des traditions et du passé » selon Nehru, devrait être intégrée au patrimoine mondial de l’Unesco en juillet 2016. Sa cousine, Brasilia (qui rappelons-le, est à 7 lettres près un anagramme de do-marcelino), suit le même modèle une douzaine d’années plus tard : un espace quadrillé en secteurs symétriques (les « quadras ») numérotés selon un repère cartésien (les rues n’ont pas de nom, pas d’âme et peu d’histoire), des voies de circulations autoroutières qui évacuent le piéton au profit de la fluidité du trafic automobile, des « monuments » comme supports de l’architecture moderne (Le Corbusier à Chandigarh, Niemeyer à Brasilia). Pas de maisons, pas de châteaux, pas de fermes à Brasilia : tout le monde vit en appartement « égalitaire », à l’exception des haut-fonctionnaires, dont les pavillons bourgeois, érigés par la suite, forment le secteur résidentiel en bordure du lac artificiel Paranoa, et des classes populaires, logées dans les banlieues satellites, à plusieurs dizaines de kilomètres du centre. La vie civique ne relève pas d’une animation spontanée (autour des cafés et des commerçants, quasi-inexistants), mais exige au citadin de prendre l’initiative de ses propres activités et loisirs : l’essentiel de la vie se concentrant d’une part dans les quelques centres commerciaux (« shopping centers », galeries marchandes à étages garantissant au brésilien moyen un week-end de consommation réussi), d’autres part dans les clubs privés (sport, écoles, culture...). Ailleurs, il n’y a rien. Au départ, chaque secteur devait posséder son propre lieu de rencontres (avec bistrots, cinémas...), mais le réel a pris le pas sur l’utopie que Brasilia, surgie du fin fond du Goias en moins de 4 ans, était censée incarner. Il a d’ailleurs fallu considérablement augmenter le salaire des fonctionnaires pour les convaincre de quitter les plages azurées de Rio – que ces derniers rejoignent tous les week-ends.

Chandigarh/Brasilia : du concept à la réalité
Car Brasilia n’inspire pas grand-chose à part l’impression d’être arrivé sur une autre planète, avec ses espaces vides, ses distances inhumaines, son « eixo monumental » en forme de rangée de dominos, un sentiment d’anonymat qui explique sans doute son nombre record de divorces parmi les métropoles brésiliennes. Et pourtant, Brasilia est belle et bien inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO – ce qui empêche pour cette raison toute modification fonctionnelle, la politique de sauvegarde d’un patrimoine entravant l’aménagement du territoire.
Rappelons (comme l’aurait fait Mr Klarsfeld) que l’urbanisme de la « ville nouvelle » figure parmi les expressions privilégiées du totalitarisme – Brasilia était le rêve du dictateur mégalo Kubitschek – ainsi que du fascisme, de la dialectique de « l’homme nouveau », eugénisme social dont Le Corbusier s’est ouvertement déclaré, très inspiré par l’épisode mussolinien. La réalité confirme le concept : ce type d’urbanisme entièrement planifié n’est pas dédié à la liberté individuelle mais plutôt au formatage du citadin. L'unité d'habitation, véritable cage de béton, aggrave la déconnexion de l'homme à son environnement : l'habitant, souvent locataire, est entièrement dépendant d'un nombre toujours plus élevé de spécialistes (réseau électrique, eau courante, gaz...), et de tout un système en général, que ce soit la société de consommation (quand on loge dans une barre HLM, difficile de se mettre au jardin, à l'élevage ou au bricolage, peut-être tenons-nous ici une piste sérieuse quant à l'analyse du problème des "banlieues", devenu au fil du temps le problème du "radicalisme islamiste", la génération nan-nan de 2005 ayant mué en génération pan-pan de 2015) ou l'assistanat d'État (les solidarités familiales ou de proximité étant découragées par l'esprit individualiste induit par ce genre d'aménagements).
Rappelons (comme l’aurait fait Mr Klarsfeld) que l’urbanisme de la « ville nouvelle » figure parmi les expressions privilégiées du totalitarisme – Brasilia était le rêve du dictateur mégalo Kubitschek – ainsi que du fascisme, de la dialectique de « l’homme nouveau », eugénisme social dont Le Corbusier s’est ouvertement déclaré, très inspiré par l’épisode mussolinien. La réalité confirme le concept : ce type d’urbanisme entièrement planifié n’est pas dédié à la liberté individuelle mais plutôt au formatage du citadin. L'unité d'habitation, véritable cage de béton, aggrave la déconnexion de l'homme à son environnement : l'habitant, souvent locataire, est entièrement dépendant d'un nombre toujours plus élevé de spécialistes (réseau électrique, eau courante, gaz...), et de tout un système en général, que ce soit la société de consommation (quand on loge dans une barre HLM, difficile de se mettre au jardin, à l'élevage ou au bricolage, peut-être tenons-nous ici une piste sérieuse quant à l'analyse du problème des "banlieues", devenu au fil du temps le problème du "radicalisme islamiste", la génération nan-nan de 2005 ayant mué en génération pan-pan de 2015) ou l'assistanat d'État (les solidarités familiales ou de proximité étant découragées par l'esprit individualiste induit par ce genre d'aménagements).

La Cité RaOdieuse de Marseille
La bagnole, toujours la bagnole
Plus il y a de voies de desserte, plus il y a de voitures qui y affluent et plus est paralysante la congestion de la circulation urbaine : tel est le paradoxe automobile. Ainsi, la bagnole a rendu la grande ville inhabitable et donné naissance aux banlieues autoroutières. Puisque la voiture doit prévaloir, on supprime les villes en les étalant sur des kilomètres le long de voies monumentales. Autre source de dépendances, autant de perte d'autonomie réelle pour une liberté de façade. A ce titre, la ville de Brasilia est une synthèse : une banlieue à elle seule dans laquelle il est impossible de faire quoi que ce soit sans écumer des kilomètres en bagnole.
Par conséquent, les gens circulent bien parce qu’ils sont loin de tout : on habite loin du travail, loin de l’école, loin du supermarché. Plus que le lave-linge, le réfrigérateur ou le four micro-ondes, la bagnole s'impose comme engin technique essentiel à la survie en environnement urbain. Et comme l'écrivait Ivan Illich, « les gens travaillent une bonne partie de la journée pour payer les déplacements nécessaires pour se rendre au travail ».
Déclin des lieux intermédiaires
Un univers technicisé, dédié aux transports et plus particulièrement à la bagnole encourage les flux incessants de passants à la recherche de services fonctionnels. Adieu les rendez-vous de quartier, lieux intermédiaires propices à l'épanouissement de la vie civique par les conversations à bâtons rompus, où l'honnêteté de l'homme ordinaire prime sur le charme, la richesse ou l'intelligence requis dans les clubs privés d'une élite dont le foyer se trouve nulle part ailleurs. Les centres commerciaux au service de grandes compagnies privées sont ouverts aux acheteurs et pas aux flâneurs : les bars et restaurants y sont conçus pour être très bruyants et accueillir rapidement un maximum de gens. L’absence de bancs ôte l’envie de traîner. Que ce soit dans les fast-foods ou dans les rayons des magasins, la musique de fond se substitue à la conversation, et les faux sourires des hôtesses de caisse sont peu à peu remplacés par de tyranniques automates.
Est-il cependant possible d'envisager un renouveau des lieux intermédiaires ? L'avis tordant de James Kunstler (activez les sous-titres) :
Plus il y a de voies de desserte, plus il y a de voitures qui y affluent et plus est paralysante la congestion de la circulation urbaine : tel est le paradoxe automobile. Ainsi, la bagnole a rendu la grande ville inhabitable et donné naissance aux banlieues autoroutières. Puisque la voiture doit prévaloir, on supprime les villes en les étalant sur des kilomètres le long de voies monumentales. Autre source de dépendances, autant de perte d'autonomie réelle pour une liberté de façade. A ce titre, la ville de Brasilia est une synthèse : une banlieue à elle seule dans laquelle il est impossible de faire quoi que ce soit sans écumer des kilomètres en bagnole.
Par conséquent, les gens circulent bien parce qu’ils sont loin de tout : on habite loin du travail, loin de l’école, loin du supermarché. Plus que le lave-linge, le réfrigérateur ou le four micro-ondes, la bagnole s'impose comme engin technique essentiel à la survie en environnement urbain. Et comme l'écrivait Ivan Illich, « les gens travaillent une bonne partie de la journée pour payer les déplacements nécessaires pour se rendre au travail ».
Déclin des lieux intermédiaires
Un univers technicisé, dédié aux transports et plus particulièrement à la bagnole encourage les flux incessants de passants à la recherche de services fonctionnels. Adieu les rendez-vous de quartier, lieux intermédiaires propices à l'épanouissement de la vie civique par les conversations à bâtons rompus, où l'honnêteté de l'homme ordinaire prime sur le charme, la richesse ou l'intelligence requis dans les clubs privés d'une élite dont le foyer se trouve nulle part ailleurs. Les centres commerciaux au service de grandes compagnies privées sont ouverts aux acheteurs et pas aux flâneurs : les bars et restaurants y sont conçus pour être très bruyants et accueillir rapidement un maximum de gens. L’absence de bancs ôte l’envie de traîner. Que ce soit dans les fast-foods ou dans les rayons des magasins, la musique de fond se substitue à la conversation, et les faux sourires des hôtesses de caisse sont peu à peu remplacés par de tyranniques automates.
Est-il cependant possible d'envisager un renouveau des lieux intermédiaires ? L'avis tordant de James Kunstler (activez les sous-titres) :
Le déclin des lieux intermédiaires est bien la conséquence d'un agencement provoquant toujours plus de chaos, de mouvement, de déracinement tant spatial que culturel. Déracinement qui se traduit particulièrement bien à travers les cinq points de l'architecture moderne (les bâtiments s'élèvent en hauteur pour se libérer de la réalité du monde matériel, des ancrages spatio-temporels). Détruire et reconstruire : une certaine idée du progrès que l’on retrouve, dans une moindre mesure, autour de la ville de Montpellier. En 2010, la mairie lance un concours destiné à inventer la recette de la « clapassade », hypothétique spécialité culinaire montpelliéraine. Le besoin pathologique de bâtir des années Georges Frêche ayant saccagé toujours plus de terres cultivables, développé les inégalités sociales et sapé la culture locale, le bonheur se mesure désormais à la densité du réseau autoroutier et à la courbure des bretelles d’échangeurs...
L'urbanisme contemporain n'est donc pas seulement une problématique esthétique, mais également idéologique, et concerne avant tout la capacité des gens à se gouverner, dans tous les sens du terme.
L'urbanisme contemporain n'est donc pas seulement une problématique esthétique, mais également idéologique, et concerne avant tout la capacité des gens à se gouverner, dans tous les sens du terme.
Vous remarquerez à 52:45 la dialectique de la réparation, un rapprochement plus qu'intéressant à faire avec le Tikkoun Olam juif...

- stand by me
- Forumiste
- Messages : 2039
- Enregistré le : lun. mai 17, 2010 16:19 pm
- Localisation : très précise, merci google
- Contact :
Re: Jusqu'où va-t-on descendre ?
Un petit aparté juste pour vous relayer une info absolument hallucinante (info de source sûre, à mettre en perspective avec le premier post de ce fil...).
On a appris ce week-end qu'un individu a été arrêté à Paris pour avoir participé à l'agression et la mise à feu en groupe d'une voiture de police. Comme cela a été filmé par beaucoup de témoins, une enquête approfondie a permis de remonter jusqu'à lui. Et devinez quoi ?
Surprise...
Il s'agit d'un Américain !
- un Américain se paie un billet pour la France, pays dans lequel il n'a jamais mis les pieds et dans lequel il n'a strictement rien de prévu, ni travail, ni études, ni famille ;
- il arrive et se paie, comme tout bon touriste qui se respecte, la combinaison du casseur : camouflage, protections, masque et cie ;
- il intègre en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire un groupe ultra-violent d'extrême-gauche pour y promouvoir la mouvance anti-flic ;
- le type de 27 piges participe ensuite aux diverses sessions de cassage intégral (vitrine, mobilier urbain, agent de police...) en marge de manifestations contre une cause on ne peut plus anglo-saxonne, la flexibilisation du temps de travail.
Tout ceci pue bien la meyrde quand même.
C'est pas comme si la CIA avait les moyens de téléguider le degré de bordel ambiant à travers le monde, ou la NSA de mettre sur écoute ses propres "alliés"...
Mais bon, faut pas chercher la petite bête, non plus.
On voudrait pas finir comme les Eagles of Death Metal, par exemple, subitement déprogrammés du très branchouille festival Rock en Seine (situé au très chic parc de Saint-Cloud et sponsorisé entre autres par Coca-Cola) pour cinq phrases de trop :
"En désaccord total avec les récents propos tenus par Jesse Hugues, chanteur de Eagles of Death Metal, à un média américain, les festivals Cabaret Vert et Rock en Seine ont décidé ce jour d’annuler les concerts du groupe qui étaient prévus cet été. Nous vous remercions pour votre compréhension."
Annuler ? AN-NU-LER ? T'es sérieux Charlie ?
Une preuve supplémentaire de l'état de délire cognitif complet dans lequel nous sommes empêtrés...
On a appris ce week-end qu'un individu a été arrêté à Paris pour avoir participé à l'agression et la mise à feu en groupe d'une voiture de police. Comme cela a été filmé par beaucoup de témoins, une enquête approfondie a permis de remonter jusqu'à lui. Et devinez quoi ?
Surprise...

Donc pour résumer :Un cinquième suspect, un Américain de 27 ans, a été mis en examen et écroué dans l'enquête sur l'attaque d'un véhicule de police, incendié alors que se trouvaient deux agents à l'intérieur, le 18 mai à Paris, a annoncé dimanche le parquet de Paris. Cet homme a été mis en examen pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, destruction de bien en bande organisée, violences en bande organisée et participation à un attroupement armé et le visage dissimulé, a indiqué le parquet.
Arrêté jeudi lors d'une nouvelle manifestation contre la loi travail, il a usé de son droit au silence en garde à vue, ajoute le parquet. Il a simplement reconnu devant le juge d'instruction sa présence lors de la manifestation du 18 mai, tout en niant une quelconque implication dans les violences, a précisé la même source. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir pris part aux violences en jetant un poteau sur le pare-brise avant du véhicule, a détaillé le parquet de Paris.
L'homme a demandé à comparaître ultérieurement devant le juge des libertés et de la détention (JLD), mais il a été incarcéré en attendant. Les réponses sur son profil sont floues : d'après ses déclarations, il serait arrivé très récemment en France, n'a pas d'emploi ni de logement fixe, mais est hébergé chez des amis, a indiqué le parquet.
Quatre hommes, présentés par le parquet comme des militants "antifa" (antifascistes), ont déjà été mis en examen dans cette enquête, eux aussi pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique. Le plus jeune, âgé de 18 ans, a été placé en détention provisoire, tandis que trois autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, ce qui a suscité la colère des syndicats de police. Les incidents avaient éclaté en marge d'une manifestation de policiers contre la "haine anti-flics".
http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-diver ... oue-788263
- un Américain se paie un billet pour la France, pays dans lequel il n'a jamais mis les pieds et dans lequel il n'a strictement rien de prévu, ni travail, ni études, ni famille ;
- il arrive et se paie, comme tout bon touriste qui se respecte, la combinaison du casseur : camouflage, protections, masque et cie ;
- il intègre en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire un groupe ultra-violent d'extrême-gauche pour y promouvoir la mouvance anti-flic ;
- le type de 27 piges participe ensuite aux diverses sessions de cassage intégral (vitrine, mobilier urbain, agent de police...) en marge de manifestations contre une cause on ne peut plus anglo-saxonne, la flexibilisation du temps de travail.
Tout ceci pue bien la meyrde quand même.
C'est pas comme si la CIA avait les moyens de téléguider le degré de bordel ambiant à travers le monde, ou la NSA de mettre sur écoute ses propres "alliés"...
Mais bon, faut pas chercher la petite bête, non plus.
On voudrait pas finir comme les Eagles of Death Metal, par exemple, subitement déprogrammés du très branchouille festival Rock en Seine (situé au très chic parc de Saint-Cloud et sponsorisé entre autres par Coca-Cola) pour cinq phrases de trop :
La réponse des organisateurs :« J’en ai vu célébrer les attaques dans la rue pendant qu’elles se déroulaient. Je l’ai vu de mes propres yeux. En temps réel ! Comment pouvaient-ils savoir ce qui était en train de se passer ? Il y a très certainement eu une coordination. »
"En désaccord total avec les récents propos tenus par Jesse Hugues, chanteur de Eagles of Death Metal, à un média américain, les festivals Cabaret Vert et Rock en Seine ont décidé ce jour d’annuler les concerts du groupe qui étaient prévus cet été. Nous vous remercions pour votre compréhension."
Annuler ? AN-NU-LER ? T'es sérieux Charlie ?



Une preuve supplémentaire de l'état de délire cognitif complet dans lequel nous sommes empêtrés...

Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 0 invité