La supercherie brésilienne, qu'on nous a vendue comme championne avant l'heure, enfin sortie du Mondial.
Sur fond de tensions sociales, la Coupe du Monde, spectacle droit-de-l'hommiste inféodé au sponsoring des multinationales globalisées, a tourné en "drame national" et "les joueurs seront traumatisés à vie" dixit Arsène Wenger. On peut en effet craindre que le peuple brésilien, infantilisé par le football, les combats de coqs et autres billevesées, s'énerve un tant soit peu après tous ces sacrifices concédés le printemps dernier. Le "pénalty anti-émeute" face à la Croatie n'aura décidément pas suffi.
La sélection allemande récolte quant à elle les fruits de longues années de formation; le collectif est rodé, complémentaire, solide, pragmatique, efficace... et tout ceci dans la plus grande humilité. Chapeau, je leur souhaite une bonne et grande finale.