Olympique de Marseille

L’histoire du club..
Fondé officiellement en 1899 par René Dufaure de Montmirail, l’Olympique de Marseille est le fruit d’une fusion entre le Football Club de Marseille, qui lègue sa devise « Droit au But » au club phocéen, et d’un club d’escrime L’Epée. Tout d’abord, l’Olympique de Marseille était connus pour sa section Rugby, et ce n’est qu’en 1902 que le football ( appelé association à l’époque ) est vraiment pratiqué. L’Olympique de Marseille devient en un rien de temps le club phare de la capitale du sud reléguant le Sporting Club de Marseille mais aussi l'Union sportive phocéenne au second plan. A leur début, les joueurs olympiens évoluaient au stade de la Huveaune :

En l’an 1903, l’OM remporte son premier trophée ( Championnat du littoral ) et vont continuer sur leur lancé en remportant ce trophée chaque année jusqu’en 1908 ! Cependant, la première guerre mondiale vient mettre un coup de frein au club phocéen. Malgré ces evenement, une toute nouvelle coupe est créée : La Coupe de France. L’OM va, grâce à cette coupe, se faire un petit nom dans le football national après avoir battu l’Herculis de Monaco 7-0 au premier tour !
Après la Grande Guerre, l’OM réalise son meilleur parcours lors de la dernière édition du Championnat de France USFSA en échouant en finale face au club du Havre ( 4-1 ).
Vers les première victoires nationales..
C’est à partir des années 1920 que l’OM acquiert une renommée au plan national. Marino Dellaporta devient président du club en 1921 et démarre une politique d’achat de vedette.. Edouard Crut ( International millitaire ) et Jean Boyer ( Joueur de l’équipe de France ).
Au débuts des année 1930, l’OM s’impose encore dans le Championnat du Sud Est et, grâce a cette farandoles de succès, l’OM parvient à intégrer le nouveau Championnat de France de football, créée en 1932. Cette adhésion donne donc au club un statut de club Professionnel.
L’OM remporte son premier championnat de France en 1937, et le 13 juin de la même année, l’OM prend ses quartier au légendaire Stade Vélodrome. A cette époque, le Vel’ est composé de 35.000 places. L’OM, devenue l’une des meilleures équipes de France, termine à la seconde place du Championnat de France en 1938 et 1939..
En 1940, malgré la Guerre et la réquisition du Stade Vélodrome par les forces armées, l’Olympique de Marseille, de retour à la Huveaune, rate le coche à deux reprises en terminant deuxième du championnat Sud Est, et finaliste de la Coupe de France face au RC Paris ( 1-2 ).
En 1942-1943, l’OM remporte sa 5ème Coupe de France en écrasant les girondins de Bordeaux sur le score de 4-0 en finale, à l’aide d’une nouvelle génération de joueur à l’image de Scotti ou Dard. En 1945, l’OM dispute la Coupe de Liberation, qu’il laisse filé en finale, à la Huveaune, face à Metz. L’OM récupère son titre de champion de France en 1948.
1980-1986 : Les années noires..
En 1980, les phocéens sont relégués en deuxième division. Les dirigeants décidèrent de changer de politique en faisant confiance « au minots » qui venaient de remporter, deux ans auparavant, la coupe Gambardella. Figure parmis ces jeunes des grands nom de l’OM comme José Anigo, Eric Di Meco ou encore Jean Charles de Bono. Ces jeunes évitent la relégation en troisième division, puis rate de peu la montée les deux saisons qui suivirent. Jean Carrieu recompose en 1983 une équipe composé de joueurs tels que Olarevic, Boubacar et Bracci et ré-accedent à l’élite suite à une saison prolifique en but ! Le retour à l’élite fut compliquer mais les olympiens accrochent le maintien et perde en finale de la coupe de France la saison suivante face à Bordeaux (1-2 a.p).
1986-1994 : Tapie aux commandes..
Dans le courant de l’année 1986, Bernard Tapie, homme d’affaire, prend les reines du club avec comme ambition de gagner la Coupe d’Europe. Année après année, l’équipe est améliorée et plus compétitive que jamais : L’ère Tapie voit arrivé des joueurs tel que Jean Pierre Papin, Chris Waddle, Abedi Pelé, Marcel Dessailly, Eric Cantona, ou encore Basile Boli. Sous la présidence de Tapie, le club, dauphin de Bordeaux en 1987, remporte quatre titres de champions de France consécutifs de 1989 a 1992 et une coupe de France (1989). Cette finale fut marquée par le triplée de Jean Pierre Papin, qui, lors de la remise de la coupe, embrasse François Mitterand.
En Europe, le club atteint les demi-finale de la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes en 1988 et la demi-finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions. En 1991, le club phocéen atteint la finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions et s’inclinent aux tirs au buts 3-5, notamment après avoir éliminé en quart de finale le Milan AC.
Ce fameux 26 mai 1993 ..

Elle est là. Belle, majestueuse. Posée sur une table, dans l’alignement du rond central, elle focalise tous les regards et toutes les envies. Elle, c’est la Coupe d’Europe. La seule, celle avec les grandes anses. Celle qui a fait pleurer Boli et tout Marseille en 1991. Celle qui fait encore rêver l’OM deux ans plus tard. Alors que les italiens dominent ce début de match, Pelé frappe le coup de pied de coin au premier poteau. Boli s’élève dans les airs et prolonge du crâne la balle dans les buts. Une tête en or. Rossi, immobile, est battu. Les supporters phocéens hurlent leur joie comme jamais. Incroyable, l’OM l’a fait. Il mène à la pause !
L’attente du coup de sifflet libérateur de Kurt Rothlisberger fut interminable. Quand il résonne enfin, la clameur venue du virage blanc est infinie, démentielle. Une explosion à la mesure de l’exploit accompli. L’OM a atteint son nirvana. Il est CHAMPION D’EUROPE !
Sur le rectangle vert, les joueurs sont ivres de bonheur. Di Meco, Sauzée et beaucoup d’autres pleurent comme des gosses. Boli ne verse cette fois pas une larme, et le fait savoir.
Non sans difficulté, Deschamps entraîne progressivement ses partenaires vers le podium. ELLE les attend, parée de rubans bleus et blancs. Sous un tonnerre d’applaudissements, le capitaine pose ses lèvres sur elle avant de la brandir dans le ciel munichois. Le geste est historique. 37 ans que le football français l’attendait… A jamais les Premiers !

L’histoire du club..
Fondé officiellement en 1899 par René Dufaure de Montmirail, l’Olympique de Marseille est le fruit d’une fusion entre le Football Club de Marseille, qui lègue sa devise « Droit au But » au club phocéen, et d’un club d’escrime L’Epée. Tout d’abord, l’Olympique de Marseille était connus pour sa section Rugby, et ce n’est qu’en 1902 que le football ( appelé association à l’époque ) est vraiment pratiqué. L’Olympique de Marseille devient en un rien de temps le club phare de la capitale du sud reléguant le Sporting Club de Marseille mais aussi l'Union sportive phocéenne au second plan. A leur début, les joueurs olympiens évoluaient au stade de la Huveaune :

En l’an 1903, l’OM remporte son premier trophée ( Championnat du littoral ) et vont continuer sur leur lancé en remportant ce trophée chaque année jusqu’en 1908 ! Cependant, la première guerre mondiale vient mettre un coup de frein au club phocéen. Malgré ces evenement, une toute nouvelle coupe est créée : La Coupe de France. L’OM va, grâce à cette coupe, se faire un petit nom dans le football national après avoir battu l’Herculis de Monaco 7-0 au premier tour !
Après la Grande Guerre, l’OM réalise son meilleur parcours lors de la dernière édition du Championnat de France USFSA en échouant en finale face au club du Havre ( 4-1 ).
Vers les première victoires nationales..
C’est à partir des années 1920 que l’OM acquiert une renommée au plan national. Marino Dellaporta devient président du club en 1921 et démarre une politique d’achat de vedette.. Edouard Crut ( International millitaire ) et Jean Boyer ( Joueur de l’équipe de France ).
Au débuts des année 1930, l’OM s’impose encore dans le Championnat du Sud Est et, grâce a cette farandoles de succès, l’OM parvient à intégrer le nouveau Championnat de France de football, créée en 1932. Cette adhésion donne donc au club un statut de club Professionnel.
L’OM remporte son premier championnat de France en 1937, et le 13 juin de la même année, l’OM prend ses quartier au légendaire Stade Vélodrome. A cette époque, le Vel’ est composé de 35.000 places. L’OM, devenue l’une des meilleures équipes de France, termine à la seconde place du Championnat de France en 1938 et 1939..
En 1940, malgré la Guerre et la réquisition du Stade Vélodrome par les forces armées, l’Olympique de Marseille, de retour à la Huveaune, rate le coche à deux reprises en terminant deuxième du championnat Sud Est, et finaliste de la Coupe de France face au RC Paris ( 1-2 ).
En 1942-1943, l’OM remporte sa 5ème Coupe de France en écrasant les girondins de Bordeaux sur le score de 4-0 en finale, à l’aide d’une nouvelle génération de joueur à l’image de Scotti ou Dard. En 1945, l’OM dispute la Coupe de Liberation, qu’il laisse filé en finale, à la Huveaune, face à Metz. L’OM récupère son titre de champion de France en 1948.
1980-1986 : Les années noires..
En 1980, les phocéens sont relégués en deuxième division. Les dirigeants décidèrent de changer de politique en faisant confiance « au minots » qui venaient de remporter, deux ans auparavant, la coupe Gambardella. Figure parmis ces jeunes des grands nom de l’OM comme José Anigo, Eric Di Meco ou encore Jean Charles de Bono. Ces jeunes évitent la relégation en troisième division, puis rate de peu la montée les deux saisons qui suivirent. Jean Carrieu recompose en 1983 une équipe composé de joueurs tels que Olarevic, Boubacar et Bracci et ré-accedent à l’élite suite à une saison prolifique en but ! Le retour à l’élite fut compliquer mais les olympiens accrochent le maintien et perde en finale de la coupe de France la saison suivante face à Bordeaux (1-2 a.p).
1986-1994 : Tapie aux commandes..
Dans le courant de l’année 1986, Bernard Tapie, homme d’affaire, prend les reines du club avec comme ambition de gagner la Coupe d’Europe. Année après année, l’équipe est améliorée et plus compétitive que jamais : L’ère Tapie voit arrivé des joueurs tel que Jean Pierre Papin, Chris Waddle, Abedi Pelé, Marcel Dessailly, Eric Cantona, ou encore Basile Boli. Sous la présidence de Tapie, le club, dauphin de Bordeaux en 1987, remporte quatre titres de champions de France consécutifs de 1989 a 1992 et une coupe de France (1989). Cette finale fut marquée par le triplée de Jean Pierre Papin, qui, lors de la remise de la coupe, embrasse François Mitterand.
En Europe, le club atteint les demi-finale de la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes en 1988 et la demi-finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions. En 1991, le club phocéen atteint la finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions et s’inclinent aux tirs au buts 3-5, notamment après avoir éliminé en quart de finale le Milan AC.
Ce fameux 26 mai 1993 ..

Elle est là. Belle, majestueuse. Posée sur une table, dans l’alignement du rond central, elle focalise tous les regards et toutes les envies. Elle, c’est la Coupe d’Europe. La seule, celle avec les grandes anses. Celle qui a fait pleurer Boli et tout Marseille en 1991. Celle qui fait encore rêver l’OM deux ans plus tard. Alors que les italiens dominent ce début de match, Pelé frappe le coup de pied de coin au premier poteau. Boli s’élève dans les airs et prolonge du crâne la balle dans les buts. Une tête en or. Rossi, immobile, est battu. Les supporters phocéens hurlent leur joie comme jamais. Incroyable, l’OM l’a fait. Il mène à la pause !
L’attente du coup de sifflet libérateur de Kurt Rothlisberger fut interminable. Quand il résonne enfin, la clameur venue du virage blanc est infinie, démentielle. Une explosion à la mesure de l’exploit accompli. L’OM a atteint son nirvana. Il est CHAMPION D’EUROPE !
Sur le rectangle vert, les joueurs sont ivres de bonheur. Di Meco, Sauzée et beaucoup d’autres pleurent comme des gosses. Boli ne verse cette fois pas une larme, et le fait savoir.
Non sans difficulté, Deschamps entraîne progressivement ses partenaires vers le podium. ELLE les attend, parée de rubans bleus et blancs. Sous un tonnerre d’applaudissements, le capitaine pose ses lèvres sur elle avant de la brandir dans le ciel munichois. Le geste est historique. 37 ans que le football français l’attendait… A jamais les Premiers !