Au Bar Du Qatar Le journal officiel de la coupe (en direct de nos locaux climatisés)On connaît les qualifiés pour les quart de finale. Les huitièmes de finale voyant s'affronter des premiers de poules à des seconds de poules, on pouvait encore facilement pronostiquer des favoris pour les rencontres, les premiers de poules étant souvent logiquement supérieurs aux seconds. A partir du stade des quarts, tout se précise, tout s'affine, et on commence à notre avis les choses sérieuses, où mêmes les plus grosses équipes se retrouvent dans le dur.
Au sommaire :
Les huitièmes de finale : résultats et commentaires.
Les affiches des quarts.Les huitièmes de finale : Résultats et commentaires.
QATAR 4- 3 MEXIQUE 
Le favori gagne dans la douleur.On imaginait un match facile pour les Qatari coachés par Jack le Havrais contre le Mexique de Neccio, il n'en a rien été. On peut affirmer que les Mexicains se sont admirablement battus, et même que les Qatari ont eu chaud aux fesses. Et puis quel match ! Sept buts lors d'un match à élimination directe, ça n'est pas si souvent. Et on ajoutera que ce score final où le Qatar a gagné par un seul petit but d'écart a tout fait pour faire durer le suspense jusqu'au bout. La défense basse à quatre alignée par le Qatar a bien souffert face au duo de buteurs mexicains, car l'un des deux était en retrait et ainsi très souvent libre de tout marquage. On ajoutera que le milieu à cinq des Mexicains a été bien difficile à manier. Mais forcément, aligner un milieu à cinq découvre un peu la défense, et cette défense à trois seulement des Mexicains n'a pas suffi à contrer les attaques de l'équipe du Qatar. Jack le Havrais a aligné une classique (mais bien efficace) attaque à trois buteurs centraux, comptant sans doute sur la qualité de ses joueurs pour faire la différence. Le Qatar a eu chaud, mais c'est bien eux que l'on voit se qualifier pour la suite, au dépend du Mexique qui a su perdre avec classe, se battant jusqu'au bout et laissant sa trace dans ce mondial grâce à ce match épique.
ANGLETERRE 4-1 URUGUAY 
Sans problème pour Mirko.Ce match opposant l'Angleterre de Mirko Filipovic à l'Uruguay de Tiga, s'il n'a pas manqué d'intérêt, a moins laissé de place au suspense. Tiga, le coach de l'Uruguay, a opté pour une formation assez classique avec trois buteurs centraux, un milieu en triangle (un milieu offensif et deux défensifs) et une défense haute à quatre. On connait la qualité de l'effectif anglais, et les trois défenseurs alignés par Mirko Filipovic ont suffi à contrer cette attaque à trois uruguayenne. Et devant ça a été un festival offensif. Les deux buteurs, l'un en pointe et l'autre en retrait, servis par un milieu à cinq avec deux joueurs allant flirter avec les lignes de touches, débordant ainsi régulièrement la défense haute adverse, s'en sont donné à cœur joie, inscrivant quatre buts. Les Anglais assument leur place parmi les favoris.
CROATIE 3-0 MAROC 
Un match à sens unique.La Croatie, coachée par Gab, n'aura fait qu'une bouchée de l'équipe du Maroc coachée par Babyluigi. En voyant les compositions d'équipes, on aurait pu s'attendre à un match très fermé. Le coach de la Croatie a opté pour une formation très défensive et cela n'augurait rien de bon. Mais les deux buteurs croates, l'un en pointe, l'autre un peu en retrait, ont fait le job, aidés en quelque sorte par la défense basse à quatre choisie par Babyluigi, que la position du buteur en retrait, totalement démarqué, a complètement déroutée. L'attaque à trois buteurs centraux du Maroc, peut-être mal servie par un milieu de terrain "en serpent", n'a pas su percer le coffre-fort imprenable qu'a constituée la grosse défense à cinq des Croates.
FRANCE 2-1 ARGENTINE 
Les Français sortent vainqueur de la grosse affiche des huitièmes contre l'Argentine.C'est à l'issue d'un match tendu et indécis que la France de Federer s'est extirpé de son huitième de finale face à l'Argentine de Billus. Le coach de l'Argentine a pourtant tout tenté, alignant une formation assez complexe, optant pour une défense hybride, deux défenseurs bas devant le but, trois défenseurs haut, un milieu excentré vers la gauche laissant le champ libre à un milieu offensif flirtant avec la ligne de touche, et deux buteurs centraux dont l'un en retrait. En face, l'équipe de France a joué davantage sur la simplicité, avec une défense basse à quatre et une attaque classique à trois buteurs centraux. Franchement, le score aurait inversé, on n'aurait pas été plus choqué que cela, tant les deux équipes avaient leurs chances. Cette grande affiche des huitièmes de finale a donc tenu toutes ses promesses avec un match serré et indécis jusqu'au bout. La France s'annonce décidemment comme une équipe solide.
PAYS DE GALLES 2-0 DANEMARK 
Les bons choix tactiques de Roche.Le Pays de Galles l'emporte assez facilement dans son huitième de finale l'opposant au Danemark. Roche, l'entraîneur gallois, a bien senti le coup, ou plutôt a pris un risque pour limiter les risques. On s'explique : en ne pouvant pas vraiment anticiper si l'attaque danoise alignerait un buteur en pointe ou en retrait, Roche a décidé faire jouer une défense hybride, avec, en plus de ses deux latéraux, un défenseur central bas devant le but et un autre plus haut. En prenant ce risque (la défense devant le but se trouvant à un seul défenseur), le choix tactique a été bon, puisque cela a suffi à bloquer l'attaque à trois avec un buteur en retrait alignée par Domzam, l'entraîneur du Danemark. L'attaque galloise à trois buteurs centraux a ensuite pu dérouler face à une défense à trois, inscrivant deux buts.
SERBIE 0(4)-0(3) ETATS-UNIS 
La Serbie se qualifie aux tirs aux buts.On ne va pas se mentir, on s'est un peu ennuyés à suivre ce match opposant la Serbie de Pejbta aux Etats-Unis du Corse. Une défense haute à quatre face à une défense à trois à plat d'un côté, une autre défense haute à quatre face à une attaque à trois buteurs centraux de l'autre : les deux attaques ont été neutralisées. C'est donc à la fin d'un match pénible, puis de prolongations pénibles aussi et assez inutiles, que l'issue du match s'est réglée aux tirs aux buts. Bon, là au moins on a vu des buts. La Serbie l'emporte par la plus petite des marges et se pose déjà en outsider pour les quarts de finale à venir.
BRESIL 2-1 ESPAGNE 
Le Brésil au rendez-vous.Ça n'a pas été si facile, le score de deux buts à un en atteste, mais le Brésil a bien assumé son statut de favori. Juajflokk, le coach de l'Espagne (on le connaît un peu), a tenté le coup, jouant une tactique qu'il sait capable d'éventuellement contrer la tactique la plus souvent employée par Tite, l'entraîneur du Brésil. Deux défenseurs devant le but, un autre encore juste devant, un dernier un peu plus latéral pour équilibrer, cela a le gros défaut de découvrir une aile, mais le gros avantage de blinder le devant du but tout en gardant du nombre en attaque, pour jouer un milieu à cinq et deux buteurs. Mais Tite (alias Coudbol) n'est pas vraiment un perdreau de l'année. Il a bien joué sa tactique habituelle, mais avec une variante. Anticipant cette attaque avec un milieu le long de la touche, il a positionné ses deux latéraux un peu en retrait et aussi le long de la touche, neutralisant ainsi l'attaque. Encore une fois, le coach du Brésil montre son sens tactique et garde son statut de favori.
ALLEMAGNE 2(3)-2(1) PAYS-BAS 
Une statue érigée en honneur du gardien allemand.C'est Chataigne, le coach des Pays-Bas lui-même qui l'a déclaré, le portier allemand a fait un match monstrueux aux moments des pénaltys. Et on peut dire que les Allemands ont eu chaud. Une défense basse à quatre alignée par Lionel, face aux deux buteurs en pointe, à deux contre deux, donc, ça n'était pas gagné. Une attaque à trois buteurs centraux face à une défense haute, ça n'était pas gagné. Un zéro, un partout, deux un, deux partout. Puis il y a eu un pénalty concédé par les Allemands. C'est à ce moment-là que le gardien allemand a décidé qu'il avait son destin au bout des gants. Un pénalty arrêté, puis plusieurs lors de la séance de tirs aux buts. Lionel, le coach de l'Allemagne, peut souffler et remercier sa bonne étoile.
Les affiches des quarts.On l'a dit plus haut, d'après nous les choses sérieuses commencent ici. Plus de seconds face aux premiers, de premiers face aux seconds, et donc potentiellement que de grosses affiches entre des équipes qui ont prouvé leur solidité.
QATAR - ANGLETERREDéjà une énorme affiche ici. Comme nous l'avons dit dans notre article de début de coupe du monde, on classe l'Angleterre parmi nos favoris à la victoire finale, et nous donnerons donc selon nous l'avantage à l'équipe de Mirko Filipovic. Mais le Qatar de Jack le Havrais a fait forte impression depuis le début de la compétition et est le favori de nombreuses personnes interrogées. Un match que l'on va suivre avec attention, assurément.
CROATIE - FRANCE L'affiche est peut-être ici un tout petit peu moins impressionnante sur le papier, mais si l'on a bien suivi le début de la compétition on se rendra compte que ce match promet énormément. La Croatie, coachée par Gab, fait un parcours quasi sans faute et sera un redoutable concurrent. Quant à la France, on peut dire que l'équipe de Federer impressionne depuis le début. Comme plus haut, nous resterons fidèles à nos premiers pronostics et prédirons un léger avantage aux Français.
PAYS DE GALLES - SERBIE Sans doute l'affiche la plus modeste (ou humble ?) de ces quarts de finale. Les deux équipes passent tranquillement les tours sans trop se faire remarquer. Les deux effectifs sont bons, mais sans être monstrueux, tout risque de se jouer ici sur les choix tactiques. A ce jeu-là on voit un peu plus se démarquer les Gallois de Roche, mais rien ne le protège des Serbes qui, coachés par Pejbta, ont un effectif légèrement supérieur.
BRESIL - ALLEMAGNE On ne va pas faire croire au suspense concernant nos pronostics. On l'a dit, nos journalistes apprécient particulièrement cette équipe d'Allemagne et son coach Lionel. Mais les Allemands ont franchi le tour précédent de justesse et se confrontent maintenant à l'énorme équipe du Brésil, coaché par le non moins énorme Tite-Coudbol (à la renommée légendaire, si, si). Les Allemands, comme tous les autres précédents adversaires du Brésil avant eux, dont on ne peut pas dire qu'ils aient eu beaucoup de succès, sont condamnés à l'exploit. Une rencontre que l'on va suivre, là aussi, avec attention.
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