SEMAINES 4 ET 5.
Troubles à la gazette (rédigé par la direction). Vous l'avez remarqués, chers lecteurs, notre journal la semaine passée a brillé par son absence. Aucun commentaire des matchs, aucune interview, et même aucun résultat. Nous vous devons une explication. Non, l'explication ne vient pas, comme on aurait pu le supposer, du Coronavirus. Nos journalistes sont testés régulièrement et tout va bien de ce côté là. Il n'y a pas eu non plus de catastrophe naturelle. Le problème vient de notre rédaction elle-même, et, comme bien souvent, d'un désaccord profond entre les journalistes syndiqués et la direction, qui pourrait à l'avenir mettre à mal notre modeste entreprise. Vous l'avez compris, il s'agit d'un mouvement de grève. Les revendications sont diverses. Absence de chauffage dans les locaux. Mauvaise nourriture de la cantine. Et surtout les journalistes réclament une journée supplémentaire dans la semaine pour pouvoir écrire leurs articles, ce qui reviendrait à avoir des semaines de huit jours, le lundi revenant ainsi, avec l'ajout d'un jour de week-end, moins souvent. Vous comprenez donc que les choses vont mettre du temps à rentrer dans l'ordre, toutes les revendications, aussi légitimes soient-elles, n'étant pas de notre ressort. Le chauffage est collectif dans notre bâtiment et, à moins de déménager, nous ne pouvons qu'attendre que le problème se règle. La nourriture, en effet dégueulasse, étant cuisinée par la collectivité, c'est à dire l'ensemble des employés, nous ne voyons pas vraiment quoi faire. Un stage de cuisine pour les employés ? Quant à la semaine de huit jour... Nous pourrions faire une demande à l'ONU ? Mais les chefs religieux ne nous répondraient-ils pas que Dieu a créé le monde en sept jours ? "Et alors, qu'est-ce que ça peut f...", crie derrière nous un gréviste. Certes. Et le MEDEF ne nous répondrait-il pas que ça n'est pas comme ça que va prospérer l'économie ? "Et alors, en quoi ça nous regarde, nous de toute façon même quand l'économie prospère on n'est jamais augmentés", crie un deuxième au fond de la pièce. Heu, oui, très bien.
Chers lecteurs, nous nous devons, pour vous, de régler au plus vite le problème. Mais vous comprendrez que nous ne puissions pas nous abstenir de quelques réformes au sein du journal. Cela va de toute évidence changer les habitudes, notamment en terme de rédaction, et vous allez avoir à lire un journal dont la formule a complètement changé. Nous espérons, avec l'ensemble de nos équipes, que vous n'en serez pas chagrinés, que vous nous resterez fidèles, et que cette nouvelle formule vous plaira.
A LA UNE.
Championnat : Une seule place pour trop de candidats. A l'issue de la dixième journée de championnat et à trois journées seulement du gong final, on n'est pas plus avancé qu'au début, et bien malin sera celui qui trouvera le futur vainqueur. Un exemple, quatre points seulement sépare la Fiorentina, septième, du leader Palerme. Et encore, nous parlons ici du leader, mais pas moins de trois équipes en réalité se partagent la tête du championnat, à égalité au nombre de points et simplement départagés par le goal-average. Palerme est ainsi accompagnée de l'AS Rome et de Naples, eux aussi à dix neuf points. le quatrième du championnat, l'Atalanta Bergame, pointe à seulement un petit point derrière, puis viennent Pescara et Parme avec seize points, et donc la Fiorentina avec quinze points, qui pourrait avec un tel score, si il n'y avait pas tant de monde devant, sérieusement envisager le titre.
Qui alors pour gagner cette saison ? Si Bergame et Pescara, qui avaient particulièrement brillé en début de championnat, ont un peu marqué le pas ces dernières semaines, il n'est pas exclu qu'elles fassent leur retour aux avant-postes. Parme bien sûr. Car, même si leur début de saison n'a pas été flamboyant, on ne peut pas ne pas considérer sérieusement ces habitués des podiums. Enfin, les trois équipes devant ne vont sans doute rien lâcher. Peut-être donnerons-nous parmi ces trois l'avantage à Naples, pour la simple raison que Palerme et l'AS Rome ont leur match direct prévu lors de la douzième journée qui risque alors d'être fatale, sinon pour les deux en cas de match nul, au moins pour l'une des deux équipes.
Le bas du tableau : saison catastrophique pour la Juve et l'AC Milan Avec huit points seulement sur trente possible, le Milan AC mange son pain noir. Il n'y a rien à faire cette saison, même quand l'entraîneur tente de nouvelles choses, rien ne réussit. Avec seulement quatre points, c'est encore pire pour la Juventus de Turin qui, même avec un match en retard et potentiellement trois points à prendre face à une équipe mal classée, aura sans doute du mal à s'en remettre, y compris sur le long terme. Les résultats sont peut-être plus logiques pour les plus petits clubs de Benevento et Udinese, qui ont six points chacune. Quant à Empoli, bon dernier en n'ayant toujours pas inscrit le moindre point, on sait que l'équipe devra prendre le temps de prospérer, et ces mauvais résultats ne sont pas en soi une catastrophe.
Le coronavirus atteint désormais les équipes. Tout le monde s'est demandé, voyant le report du match opposant, initialement lors de la neuvième journée de championnat, la Juve à Benevento, ce qu'il se passait. Dans un communiqué, les deux entraîneurs ont déclaré que les deux équipes étaient à l'isolement pendant une semaine, quelques cas de contagion au Covid19 ayant été avérés. "Il n'y a pas de forme grave", a déclaré l'entraîneur de la Juventus, "mais l'isolement est un impératif si l'on ne veut pas qu'il y ait plus de contaminations. Nous respectons simplement le protocole sanitaire".
Espérons que la contagion s'arrête là, et que chaque entraîneur retrouve ses petits.
La coupe d'Italie connaît ses demi-finalistes Deux belles affiches nous attendent pour les demi-finales de coupe. Les équipes de Parme, Naples, Pescara et de la Juventus se sont qualifiées, au dépend respectivement de la Lazio de Rome, de Torino, de la Fiorentina et de Palerme.
On attendait bien sûr Parme et Naples à ce niveau, car ces équipes sont des habituées du dernier carré. Pescara, une des équipes très en vue du début du championnat, est également à sa place, bien qu'assez chanceuse ici de remporter son match aux tirs aux buts après une soporifique rencontre se terminant sur un triste zéro zéro. Le succès de la Juventus est sans doute le résultat le plus surprenant ici quand on voit ses piètres résultats en championnat. Une nouvelle victoire en demi-finale et une qualification pour la finale pourrait sans doute sauver leur saison.
Les deux demi-finales opposeront Parme à Pescara et Naples à la Juventus. Nous en salivons d'avance et savons d'hors et déjà que nous aurons droit à deux belles équipes pour la finale.
PALERME toujours au sommet. Encore deux victoire pour l'équipe de Méli lors des deux dernières journées, et les voilà qui se réinstallent, à la faveur du goal-average, au sommet du championnat, avec dix-neuf points.
Une première victoire, somme toute logique quand on regarde le début de saison des deux équipes, contre Torino, sur le score de trois à zéro, lors de la neuvième journée de championnat. Le niveau des joueurs a sans doute beaucoup joué, car la tactique de Torino était assez bien adaptée pour contrer celle de Palerme, assez classique avec ses trois attaquants centraux. Une deuxième victoire plus compliquée contre Naples (3-2) lors de la dixième journée, un peu plus chanceuse même, pourrait-on dire, tant les deux équipes étaient proches, les tactiques comparables (celle de Naples peut-être même plus performante sur le papier), tant le score aurait tout aussi bien pu être inverse. En tout cas l'entraîneur de Palerme a fait preuve d'une attitude offensive qui a payé. L'équipe bat ainsi un adversaire direct dans la course au titre, sans pouvoir pour autant le dépasser réellement au classement (Naples et Palerme sont à égalité de points). Elle devra se concentrer sur son prochain match contre l'AS Rome, deuxième elle aussi à égalité de points. Une rencontre qui risque d'être décisive... ou pas, tant Naples reste en embuscade.
Une déception cette semaine bien sûr avec l'élimination de la coupe d'Italie contre une équipe de la Juventus qui n'avait pourtant pas montré grand chose depuis le début de la saison.
AS ROME. Le plus dur reste à venir. L'AS Rome a remporté ses deux derniers matchs lors des neuvièmes et dixièmes journées. Tout d'abord il a fallu prendre sa revanche dans le derby romain contre la Lazio qui l'avait éliminé de la coupe une semaine plus tôt. Les joueurs de juajflokk ne se sont pas affolés après le défaite et ont adopté la même tactique, persuadés que cette défaite en coupe était surtout un coup du sort. Ils ont de justesse été récompensés cette fois-ci en marquant trois buts contre deux, face à une équipe de la Lazio qui a reconduit sa tactique habituelle à cinq milieux. Contre Pescara le match a été tout autant délicat puisque la Roma ne gagne que par la plus petite des marges, avec un score de un à zéro. Alors que Pescara alignait sa tactique fétiche, les Romains ont opposé une défense hybride (un défenseur en retrait et un défenseur avancé) pour palier à tout changement de la part de son adversaire. Cette défense a tenu bon, mais cela a été plus compliqué en attaque car les trois attaquants axiaux ont été bien contrés par une défense haute à quatre.
Grâce à ces deux victoires, l'AS Rome se console de son élimination en coupe lors du tour précédent en étant co-leader avec Palerme et Naples. Mais la tâche va être compliquée puisque ses deux prochains matchs vont se joueur contre la solide et toujours dangereuse équipe de Parme puis contre l'opposant direct Palerme. La pression monte et tout le monde attend l'heure de vérité.
NAPLES. L'équipe tient bien la barre avant le sprint final. Tout d'abord usons de notre droit de réponse. Poule, l'entraîneur de Naples, avait lors d'une interview critiqué la couverture médiatique de son équipe, se plaignant de ne pas être suffisamment reconnu. Nous nous portons en faux contre ces accusations. A aucun moment nous n'avons manqué de respect à l'équipe et nous n'avons fait qu'observer le plus objectivement possible. Et c'est parce que les nombreux matchs nuls de l'équipe en début de championnat nous paraissaient faire débuter petitement la saison que nous l'avons présentée ainsi. Chacun pourra remarquer et vérifier que depuis que les résultats sont là pour Naples notre journal n'a de cesse de les souligner. Nous ne pouvons pas faire de favoritisme en faveur de l'entraîneur Poule simplement parce qu'il est facilement enclin à se plaindre.
Commençons d'ailleurs par le faux-pas de la dixième journée. Une déception visiblement pour l'entraîneur qui a montré son incompréhension à la fin du match. Oui, le match aurait pu tourner à l'avantage de Naples mais le sort n'en a pas décidé ainsi. La tactique napolitaine était pourtant bien choisie pour contrer l'équipe offensive de Palerme. Peut-être le niveau des joueurs a-t-il fait la différence, ou peut-être la chance ou tout simplement le réalisme. En tout cas Naples perd contre un adversaire direct et manque une occasion d'être seul en tête du championnat.
Le match de la journée neuf, terminé sur un nul deux partout, peut aussi laisser des regrets. Mais cette fois c'est peut-être les Napolitains qui s'en sortent bien.
Autant ces deux matchs sont un peu décevants, autant ils ont été joués contre deux grosses équipes du championnat, dont l'actuel leader. Coleader à égalité de points avec Palerme et l'AS Rome, Naples a déjà rencontré ses adversaires directs, ce qui n'est pas le cas de ses autres concurrents. On peut donc logiquement les compter comme les favoris avant les trois dernières journées, à condition qu'ils restent concentrés.
Qualifiés aussi en coupe d'Italie, il ne serait pas exclu que Naples s'offre un doublé cette saison.
ATALANTA BERGAME. En embuscade. Après un début de saison impressionnant, l'Atalanta, même si elle a marqué un peu le pas, reste bien présente en haut de tableau. Quatrième à seulement un point du leader, l'équipe sent que tout est possible. Lors des deux dernières journées, Bergame a fait un sans faute, à chaque fois avec la tactique offensive à quatre attaquants chère à l'entraîneur Sebastiien. Six à deux face à Empoli qui avait une tactique comparable, on peut dire que le niveau des joueurs a fait la différence. Peut-être peut-on en dire autant pour la victoire quatre à deux face à Milan, car la tactique des Milanais aurait dû faire mouche. On remarquera que Bergame n'a perdu que quand elle a changé de tactique. Alors nous comprenons bien que l'entraîneur récidive avec sa composition favorite.
N'ayant plus que le championnat à jouer, l'Atalante doit se concentrer pour ses prochains matchs qui s'annoncent compliqués, notamment contre Parme et Pescara, adversaires directs.
PESCARA encore là. Jeff Turner, l'entraîneur de Pescara, a encore aligné par deux fois sa composition fétiche avec une défense haute et un buteur en pointe. Cela a payé contre Udinese (5-3), face à une équipe offensive à cinq milieux, cela a bloqué contre la Roma (0-1) et une défense polyvalente. L'équipe avait extrêmement bien débuté la saison et semblait imbattable. Malheureusement elle a paniqué ensuite face à certaines équipes dont elle les sait capable de les contrer. Mais, à trois points seulement des leaders, Pescara a encore largement sa chance. Ses matchs suivants semblent abordables contre la Fiorentina et Benevento qui n'on guère brillées pour l'instant dans ce championnat, mais on s'attend à un gros combat en douzième journée contre l'Atalanta Bergame. Les deux équipes vont-elles garder leurs compositions favorites, ou vont-elles essayer un coup ? Nous attendons en tout cas ce match avec impatience. Tout comme celui qui les opposera à Parme lors de la demi-finale de coupe, pour laquelle ils se sont qualifiés d'extrême justesse aux tirs aux buts.
PARME. Toujours prêts à réussir la saison. Leur saison n'est pas flamboyante, loin s'en faut. Mais l'équipe de Doudou reste en embuscade, à trois points seulement des leaders. Une victoire (2-1) contre Udinese et un nul (2-2) contre Naples lors de deux matchs compliqués et indécis qui auraient tout aussi bien pu se solder par deux défaites, Parme ne brille pas, mais se maintient à portée de titre. Contre Udinese les deux tactiques étaient semblables et l'équipe gagne sans doute grâce aux qualités techniques des joueurs. Le nul contre Naples peut être vu comme logique. Autant l'attaque de Parme était bien pensée, autant la défense était trop polyvalente pour tout pouvoir contrer. C'est ça. Parme fait au mieux, sans tenter de grands coups. Parme assure. Et est toujours là. L'équipe est toujours en embuscade pour gagner le titre, et est aussi qualifiée pour les demi-finales de la coupe où elle affrontera Pescara. Elle a donc, tout comme Naples, encore de bonnes possibilités de réussir le doublé, à condition de ne plus faire d'erreur. Attention tout de même à ses prochains matchs, notamment contre Bergame et l'AS Rome qui sont pour l'instant devant au classement.
FIORENTINA. Pas si loin. Autant la victoire en neuvième journée contre le Milan AC (4-2) est justifiée, car l'attaque choisie par Franck40 a très bien contourné la défense haute de son adversaire, autant le nul contre la Lazio nous semble extrêmement chanceux. D'un côté, la Lazio attaquait en pointe face à une défense haute, de l'autre le buteur génois était parfaitement marqué. Mais le foot est comme ça, et parfois le sort décide de l'issue du match davantage que le coaching des entraîneurs.
Et, grâce à la chance ou grâce au coaching, l'équipe de la Fiorentina est là et bien là, septième seulement, certes, mais à seulement quatre points des leaders, et donc capable encore de créer la surprise en championnat, si elle reste concentrée. Attention cependant à ses trois derniers matchs, tous les trois contre des cadors du championnat (Pescara, Parme, Palerme).
TORINO. Semaine difficile. Deux défaite lors des deux dernières journées de championnat, le Torino de Tonton Mimo n'aura pas brillé cette semaine. Nous avons bien du mal à comprendre l'utilisation de cette tactique pour le moins farfelue dans le match perdu contre la Juventus (3-5). Pourquoi cette défense ni haute ni basse ? Pourquoi ce milieu de terrain avec un ailier si c'est pour servir trois buteurs axiaux ? On a déjà vu ce genre d'attaque réussir, mais c'est assez risqué. Par contre, dans le trois zéro que l'équipe s'et vue infliger par Palerme, il y a de quoi râler contre les joueurs. La tactique était impeccable pour contrer la défense haute et l'attaque à trois buteurs axiaux. Sans doute la différence de niveau des joueurs aura fait la différence.
Huitième au classement à sept points des leaders, rien n'est mathématiquement impossible, mais le titre s'éloigne surement. D'autant que l'équipe devra se méfier de ses prochains adversaires, dont l'AS Rome et Naples, qui, sur le papier, pourraient lui poser des problèmes.
LAZIO ROME. L'équipe végète dans le ventre mou. L'équipe pouvait surement attendre mieux pour sa saison. Mais elle pointe maintenant à la neuvième place du championnat avec onze points contre dix neuf pour les leaders, et les choses se compliquent. L'entraîneur F.c.n.a. a tendance à utiliser presque toujours la même tactique avec cinq milieux de terrains, comme cette semaine dans le derby contre L'AS Rome, perdu sur le score de 3 à 2, prenant le risque, même si cette tactique donne toujours du fil à retordre aux adversaires, d'être prévisible et ainsi contré. Et quand il tente autre chose, comme c'était d'ailleurs extrêmement bien joué contre la Fiorentina, l'équipe joue de malchance. C'est dommage car l'équipe n'était pas loin de coller aux leaders, et là la fin de saison risque d'être compliquée, avec, même si ses futurs matchs contre Empoli et Benevento semblent abordables, une dure bataille à venir contre Bergame.
La Lazio vient malheureusement de se faire éliminer en coupe aux stades des quarts de finale.
AC MILAN. Rien ne va plus. Encore deux défaites lors des dernières journées, et le club, toujours un peu plus, s'enfonce dans la crise. Contre la Fiorentina (2-4), la défaite s'est jouée tactiquement, l'attaque de la Fiorentina avec un buteur en pointe contournant bien la défense haute alignée par Loocky. Contre Bergame (2-4 aussi), par contre, l'équipe, pourtant bien placée sur le terrain, a été tout simplement submergée par la qualité des joueurs adverses. Milan est ainsi dixième au classement, avec huit points seulement. Eliminé aussi en coupe, le club peut déjà définitivement oublier cette saison et essayer de penser à l'avenir. Peut-être ses trois derniers matchs à jouer contre trois équipes mal classées peut leur redonner du courage pour la saison prochaine.
BENEVENTO. Le club piétine. Il nous est difficile de parler du classement du Benevento, car l'équipe a un match en retard. L'équipe de Laguillle a facilement (3-0) gagné son match contre Empoli lors de la dixième journée de championnat, ce sont trois points qui font du bien, mais on ne peut pas dire que le championnat se passe au mieux. Même si ils gagnaient leur match contre la Juventus, ils seraient dixième juste devant le Milan AC. Il faudra à l'équipe toutes les ressources mentales nécessaires pour pouvoir rebondir, pourquoi pas lors des trois dernières journées du championnat, en vue de la saison prochaine. Attention cependant à Pescara qui constituera sans doute un adversaire de poids.
UDINESE. Deux défaites de plus. L'équipe dirigée par Gavin' manque sans doute encore de forces au niveau des joueurs. Car, au vu des tactiques proposées, Udinese pouvait espérer mieux des ses deux derniers matchs. Si la défaite (5-3) contre Pescara peut sembler logique, car la défense alignée par Udinese était en sous-effectif pour contrer l'attaque de Pescara, le match contre Parme, opposant deux compositions semblables, aurait tout aussi bien pu tourner à l'avantage de l'Udinese si les joueurs avaient eu plus de potentiel technique. La saison se termine bientôt, et l'équipe ne peut plus espérer un podium. Lui reste à faire tranquillement progresser ses joueurs pour entamer au mieux la saison prochaine.
Il n'est pas certain que l'équipe puisse rebondir tout de suite en cette fin de saison, car elle sera notamment opposée à Palerme et Naples.
JUVENTUS DE TURIN. La Juve sauvera-t-elle sa saison avec la coupe ? La Juventus peut d'hors et déjà faire un trait sur ses illusions en championnat. Avant dernière avec quatre points (avec certes un match en retard mais qui ne changera pas grand chose), même si elles gagnait ses quatre derniers matchs on pourrait parler d'une saison catastrophique. Et la dernière victoire de l'équipe de Jack Le Havrais, remportée brillamment sur le score de cinq à trois, n'y changera rien. Mais l'équipe s'est qualifiée en coupe d'Italie et tient peut-être là son salut. On peut imaginer que l'entraîneur va se concentrer sur cet objectif en étudiant bien les tactiques de ses adversaires, à commencer par l'équipe de Naples, sérieux client, en attendant peut-être une finale contre Parme ou Pescara, non moins dangereux. On peut espérer que cette équipe montrera un meilleur visage en championnat la saison prochaine.
EMPOLI. Toujours pas de points à semer pour le petit poucet. Depuis le début du championnat, on peut dire que donnev, l'entraîneur d'Empoli, se défend bien. Tactiquement, il tente des coups, varie bien ses compositions, essaie de déjouer au mieux les plans de l'adversaire. Malheureusement l'écart de niveau entre les joueurs de son équipe et ceux des autres est trop grand. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire. Nous ne pensons pas que l'entraîneur soit fautif concernant les résultats. C'est simplement qu'il faut attendre un peu, que l'équipe se refasse et progresse. En espérant qu'elle arrive, lors des trois dernières journées, à prendre son premier point !
LE CLASSEMENT APRES DIX JOURNEES