Je tiens quand même à revenir sur ces histoires de paris sportifs, et à répondre à Yoannn’, qui, j’en suis certain, connaissant la psychologie des gens comme lui, ne manquera pas de venir me lire, malgré son grotesque quittage de topic transpirant la lâcheté et le narcissisme.
yoann a écrit: Invité a écrit:j'ai laissé entendre avec ma cote de 1.1 : en ne prenant quasiment aucun risque, on remplit ses caisses gratuitement.
le risque 0 existant pas ta théorie na aucune valeur, et c'est bien souvent les plus petites cotes qui réserve le plus grand nombre de surprise
Dire que les petites cotes engendrent les grosses surprises est une lapalissade, et ne remet pas en cause mon affirmation, puisque par définition, une surprise est un évènement imprévu et peu probable. Tu nous recraches à la figure ce dont les apôtres du Totocalcio nous gavent à chacune de leurs sinistres apparitions, à savoir que plus la cote est basse, plus le risque est élevé, ce qui est un non-sens mathématique évident.
Par ailleurs, j'affirme à nouveau que les paris sportifs n'ont rien à faire dans un jeu de management de football, et que
les transactions correspondantes sont parfaitement hors-circuit économique. L'argent perdu ne va nulle part et l'argent gagné ne vient de nulle part, contrairement aux paris IRL qui interfèrent avec l’État et les cartels associés aux propriétaires des établissements de jeux. Il n'y a pas de contrepartie dans le sens où l'argent misé dans les paris sportifs ne fait tourner aucune économie (aucune taxe, aucune "banque du croupier" ). A l'inverse, on pourrait imaginer que l'argent perdu dans les paris serait accumulé dans une caisse servant à primer les bons managers amateurs / semi-pro par exemple... or ce n'est pas le cas.
C’est pourquoi parler d’investissement lorsqu’on évoque ces pratiques est abusif, puisqu'un investissement, même perdant, est censé alimenter un circuit économique concret, ce qui n'est pas le cas ici.
Tu essaies de nous faire croire que les paris sportifs sont naturels et qu'ils ont une signification économique concrète alors que c'est une aberration, car si on va au bout de la logique, Défifoot, qui est un jeu de management, va se transformer en une gigantesque loterie où la seule manière de rester compétitif sera de jouer aux pronostics. En même temps, c'est de bonne guerre, tu défends ta chapelle dans une situation plus qu'avantageuse te concernant, mais s'il te plaît, utilise de vrais arguments et pas des affirmations mensongères du genre
« vendez vos joueurs de 33 ans aussi vous aurez une belle plus value » (plus-value par rapport à quoi si la tune perd de sa valeur tous les 3 mois ? quand une monnaie perd de sa valeur, il ne faut surtout pas vendre, mais acheter des valeurs-refuges !), ou
« y'a des clubs dans la vrai vie qui gagne de l'argent en bourse » (hors-sujet total), et j'en passe.
Et tenter de justifier la récente flambée des prix par un parallèle avec des phénomènes IRL conduit à comparer des effets incomparables, puisqu'ils n’ont pas les mêmes causes ni les mêmes mécanismes de cause à effet. Non seulement la flambée dont nous parlons est, je le répète,
soudaine et intense, mais la montée des prix IRL implique
entre autres un effet de bulle spéculative, ce qui n'est pas le cas sur défifoot, les joueurs n'étant pas revendus une fois toutes les 2 saisons, mais au maximum 3 ou 4 fois dans leurs carrières.
Mais la cerise sur le gâteau, c'est quand même que tu viennes nous rappeler que les mises hebdomadaires sont fixées à 5% du budget total (ce qui au passage, ne remet pas en cause le fond du problème), et que tu annonces tranquillement, tout naturellement, que tu viens de perdre 372 000 Mt sur un pronostic... Ce qui signifierait que ton budget sur ce compte serait de l'ordre de 7 millions 500 mille mégatunes !!! Idem sur le screenshot en page 6 :
2 millions 500 mille mégatunes de paris, ramené à 5% ça donne 50 MILLIONS DE MÉGATUNES !!! C'est complètement hallucinant !!! Dans ce cas, soit tu me donnes raison sur le fait que les paris sportifs déséquilibrent complètement l'économie, soit tu as profité de juteuses relations pour gonfler ton portefeuille. En définitive, c'est le cocktail [paris sportifs + petits cadeaux entre amis] qui conduit à la catastrophe. C'est pas que je veuille jouer au contrôleur fiscal ni à "casser du sucre" mais faut bien comprendre que la grande majorité des clubs en fonctionnement traditionnel ne dépasseront jamais 500 000 Mt de budget total (dans la tune d’octobre 2017, et en visant très large avec ventes en masse de gros joueurs). La réforme économique construite cette année ne servira à rien, c’est comme si on avait dimensionné un aquarium destiné aux poissons pour finalement y faire entrer des baleines.
Comme le dit Weshwesh, faut arrêter le grand n'importe quoi ; IRL, les transmissions d'héritages sont sévèrement contrôlées et taxées, sur défifoot va falloir songer à encadrer tout ça, plus de transparence des finances des clubs pour les modérateurs, instaurer un fair-play financier ou système du genre, parce que
des clubs de 3 ans d'ancienneté qui possèdent en caisse 10000 fois le bénéfice maximal d’une équipe top niveau sur une saison, pardon mais on marche sur la tête !
Enfin, merci pour tes interventions Yoannn’, elles auront peut-être le mérite de faire bouger les choses.
Pour flokk, la question des paris n'est pas seulement morale mais politique, à savoir : voulons-nous un défifoot basé sur la chance aux pronostics ou un défifoot basé sur d'autres valeurs ?
Quant à l'argent acheté à la banque (évoquée par Boutchh), je pense qu'il reste très marginal dans la finance globale (12€ les 1500MT c'est quand même pas donné pour pas grand-chose, il me semble).
PS : aux penseurs de la réforme économique : pourquoi ne pas concevoir un indice monétaire relatif qui suivrait le cours de la Tune défifoot au cours du temps, et qui fixerait le montant des primes, de l'argent à la banque et du seuil de taxation sur la fortune ? Par exemple, si dans un an, la tune perd 2 fois sa valeur actuelle du fait d'injection d'argent à Noël et à la coupe du monde 2018, on multiplie les valeurs nominales des primes et autres sommes de référence par deux. Ça ne règlerait pas le problème de l'inflation mais ça le maîtriserait déjà un peu mieux...
Désolé de ne critiquer sans proposer mais ça me semble préoccupant, là.