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En avant pour les grands soirs !
Énième record d'affluence en vue, ce soir au Vélodrome, avec près de 63000 spectateurs présents dans les tribunes pour suivre la demi-finale aller de l'Europa League, face à Salzbourg (et non pas Strasbourg ). Et des centaines de milliers de fans préparent déjà l'apéro d'avant-match en terrasse des bistrots de la région, sous un magnifique soleil printanier (25°C au soleil agrémenté d'un petit vent fort sympathique).
Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour une belle première manche et que la soirée soit vraiment parfaite.
La qualif pour le formidable outil se décidera jeudi prochain, en Autriche, avant cela, petit passage par Angers pour disputer l'un des quatre derniers matchs de championnat de Ligue 1.

Puis réception cruciale du très coriace OGC Nice, un match décisif pour la course au podium.
Car oui, l'OM, depuis près de 6 mois déjà, est encore et toujours dans le haut du classement, avec désormais la certitude de finir dans le top 4, mais également - chose inconcevable il y a encore 15 jours - l'opportunité de terminer dauphin des qataris.

En effet, l'ASM, qui vient d'encaisser 10 buts en 2 matchs, est maintenant sous pression, talonné par Lyon et Marseille, deux équipes en pleine lancée : l'OL enfile les buts les uns après les autres, l'OM s'accroche au forcing, arrachant des victoires serrées, comme face à Troyes ou Dijon :

Une fin de saison palpitante que voilà. L'OM parviendra-t-il à tenir le rythme et à s'offrir une place en Champion's League ?
Vous le saurez, ou pas, dans le prochain épisode.

Allez, après un nul poussif à Angers dimanche, défaite à Salzbourg.

Première mi-temps correcte, plutôt bien gérée.
Deuxième période catastrophique, une défense dépassée, Amavi scandaleux avec son aile systématiquement mise en danger, Gustavo commence à fatiguer dangereusement, Thauvin fantomatique, Germain trop imprécis et Ocampos insuffisant.
Il a fallu un petit miracle de plus - après Dijon, Nantes, Troyes et Toulouse - pour reprendre la main in extremis une fois encore.
Comme en 1993, on marque sur un corner inexistant, l'Europe et la gruge sont vraiment dans l'ADN de ce club.
En ce qui concerne cette deuxième mi-temps, je pense avoir vu pour le moment le pire match depuis la reprise de janvier ; le dernier vrai bon match - hormis face à Leipzig dans des conditions particulièrement exceptionnelles et contre un LOSC à la dérive - ça doit remonter au mois de mars face à Bilbao.

On est payé très cher pour l'instant, espérons que ça dure dès demain soir, c'est pas le moment de craquer avec la réception ultra-tendue de l'OGC Nice à moins de 300 minutes de la fin du championnat.

Et puis... une dernière chose... ...

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