4/Plus dure sera la chuteLe FCT parvient à se stabiliser en deuxième division à partir de 1985, sans toutefois se mêler à la lutte pour la montée. Quelques jolis noms circulent au club à cette période : Olivier Pickeu, Jean-Marc Adjovi-Bocco, le brésilien Walqir Motta et l'argentin Dominguez ; à noter que Jean-Jacques Eydelie et Jacques Glassman évolueront ensemble sous le maillot tourangeau en 1988 avant l'affaire VA-OM. Comme quoi...
Dans les 90's, le club connaît une mauvaise gestion. la DNCG passe par la Touraine et classe l'affaire : depôt de bilan, et chute en CFA, le (déjà) quatrième échelon national... le club change de nom (FC Tours

Tours FC) et repart en tant que club amateur.Il faudra un jeune entrepreneur,
Frédéric Sebag.
5/Changement de décorFrédéric Sebag va prendre comme coach, en 1999, Albert Falette qui vient de prendre sa retraite de joueur après 4 années passées au Tours FC (1995-1999). Pendant 7 ans, le guyanais sera l'entraîneur du club, sans que le président ne le remette en cause une seule fois. Le club reste en CFA puis en 2003, grâce une bonne place en CFA, est promu en National (3e division) pour la saison 2003/2004. Seulement trois petites saisons en National et le club passe en Ligue 2. Le statut pro revient et les ambitions aussi. Falette aborde donc une 8e année a la tête de Tours. Le recrutement est léger, les résultats aussi. Quatre victoires en championnat seulement, sur les 38 journées. Tours n'a pas existé, Falette s'est fait viré.
Daniel Sanchez, qui n'avait plus entraîne depuis de nombreuses années, finit donc le championnat calvaire. Ironie du sort, Sanchez était joueur du PSG lors de la saison 1981/82, année où le PSG bat Tours en 1/2 finale de la Coupe...
Le club avait alors réussi à attirer quelques noms ronflant français comme Cédric Mionnet (ex-Sedan) ou Tony Vairelles (ex-Lens ou Lyon). Mais la tactique ne fut pas payante. Sanchez & Sebag vont alors construire le club petit à petit pour retrouver la L2 et s'y pérenniser. Le pari est gagnant ! Une victoire face à Laval à la 36e journée de National fait de Tours un promu de Ligue 2. La saison 2008/2009 en Ligue 2 commence donc pour les tourangeaux. Une équipe qui n'est pas loin d'être l'un des meilleurs que le club ait connu. Jérémy Deichelbohrer (GB - International liechtenstienois), Laurent Koscielny (dispute l'Euro 2012), Sigamary Diarra (Parti à Lorient en même temps que Koscielny), Fatih Atik (Guingamp), Bocundji Ca (Reims) et N'Diaye (Metz en 2011). L'équipe finit 6e (pas mal pour un promu), et meilleure équipe à domicile (les 3 premiers de L2 d'alors s'y sont cassés les dents). La saison suivante confirme la bonne santé du club avec les arrivées de Jérémy François (actuel capitaine du Havre), Doumeng (alors prêté par Lens), Gakpé (vient de Monaco), et un attaquant obscur, Olivier Giroud.
Le club préfère alors agrandir ses infrastructures plutôt que de monter une grosse équipe. La siège social est refait, les locaux administratifs aussi, Frédéric Sebag pense à un nouveau stade. La saison 2011 sera cruel : à dix journées de la fin du championnat, le Tours FC est alors 5ème à seulement 2 points du leader et 1 point du podium. Mais un incroyable enchainement de contre-performances lors de ces 10 dernières journées (1 victoire, 3 nuls et 6 défaites) va entrainer le club d'Indre-et-Loire à la 12e position à 13 points du podium. Daniel Sanchez, au club depuis 4 ans et demi quitte alors le club et s'envole à Valenciennes.
6/Une nouvelle èrePeter Zeidler. Personne ne le connaissait, mais c'est pourtant le coach tourangeau dès l'été 2011. Parlant très bien le français, cet allemand est sensé donner un nouvel élan au club. Le stade prend un coup de jeune en se faisant installer 5000 places en plus dans un tribune moderne, poussant donc la portée de l'assistance à 16 000 places. En attendant mieux ? Le classement est serré et le TFC est souvent au milieu du tableau, mais toujours à portée de la promotion et de la relégation. Tours finit finalement 6e à huit points du podium et à quatorze points de Metz, relégué. Zeidler n'a pas donner de nouvelle élan même si le club a fini dans la première partie car le bilan est quand même moyen (15v 11n 12d, +1 au goal-average) les joueurs vendus (Guié Guié entre autres) ont rapporté, mais peu d'argent investi dans l'équipe, telle est la devise du club).