Salut !
Je suis totalement contre l'idée d'imposer un pourcentage maximum pour chaque catégorie, mais il est clair qu'il faut mettre en place des contraintes pour s'assurer que la logique économique est respectée.
100% de place VIP, c'est impossible. D'abord tout le monde ne peut pas se les payer, donc le stade devrait être globalement au 3/4 vide. Je pense donc que la contrainte devrait être 1-invisible et 2-d'ordre économique, mais sûrement pas ramené à un pourcentage totalement arbitraire. En l'occurrence, même 30% de place VIP, c'est trop.
Pour référence, je cite un extrait d'un rapport que vous trouverez ici :
http://www.sportfive.com/fileadmin/imag ... .12.09.pdf :
"Un échantillon de vingt stades (treize stades de Ligue 1 et sept stades de Ligue 2) a été passé au crible, sur la base de dix rénovations et dix nouvelles constructions. Ces stades ne sont volontairement pas cités nommément (mais leurs caractéristiques correspondent à celles des enceintes qui occupent l’actualité) l’objectif des auteurs n’étant pas de cristalliser telle situation locale en référence à telle autre, mais d’offrir un éclairage global et impartial sur la situation française.
Leur analyse permet de déterminer quelles seraient les recettes fiscales supplémentaires
générées pour l’Etat en passant des stades actuels (saison de référence 2007/08) :
· Capacité moyenne : 25.314 places spectateurs
· Capacité moyenne Hospitalité : 1.162 places VIP
…aux futurs stades (à l’horizon de la saison 2014/15) :
· Capacité moyenne : 34.750 places spectateurs
· Capacité moyenne Hospitalité : 3.180 places VIP"
C'est pour dire...
Ce qu'il faut faire plutôt que d'interdire que les managers construisent des places VIP, c'est :
1- rendre rédhibitoire économiquement la construction de place VIP à partir d'un certain seuil (10% c'est déjà énorme si l'on prend l'analyse mentionnée ci-avant!) : si après 2 semaines d'exploitation, leurs comptes sont à -20 millions plutôt que +100 millions, ils comprendront tout seul...
2- Rétablir ABSOLUMENT le droit de construire ET détruire toutes les places qu'on veut, quelque soit la catégorie, et ne laisser comme contrainte que des contraintes économiques (donc de gestion - en anglais : "management")