«
Pour liquider les peuples, on commence par leur enlever la mémoire. On détruit leurs livres, leur culture, leur histoire. Puis quelqu’un d’autre leur écrit d’autres livres, leur donne une autre culture, leur invente une autre histoire. Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu’il est, et ce qu’il était. Et le monde autour de lui l’oublie encore plus vite. »
Milan Hübl (Ecrivain Tchèque qui sait de quoi il parle)
stand by me a écrit:En revanche, il est bon pour chacun d'entre nous d'intervenir sur certains points trop radicaux ou évidemment faux.
Tant qu'on reste à la hauteur des enjeux qui s'y débattent... et que cela ne tourne pas à l'insulte... or ici, je sens que ça part en vrille lorsqu'on traite les enfants de la République de "crétins".
Si je comprends bien votre première phrase, des points trop radicaux, même vrais, doivent être combattus afin que ces points de vue radicaux [radical : 1) profond, intense, total, absolu 2) qui a rapport au principe d'une chose 3) de la racine, appartenant à la racine] ne soient plus évoqués, histoire de laisser place au consensuel ? Cet esprit, ce mode de pensée fleure bon son politiquement correct. Ou alors, voulez-vous dire que, sur votre échelle de valeur, compte tenu du fait qu’un catholique traditionnaliste est forcément un extrémiste par rapport à la république, il faut le combattre ? En ce cas, je vous comprends mieux. Moi-même je considère les gens qui se nomment « enfants de la République » et qui affichent un « Groland » pour tout référent culturel - au lieu d’une croix celtique ou d’un Svastika par exemple - comme des extrémistes à combattre.
Il y a donc bien deux doctrines radicalement opposées, cela est indéniable. Mais, il n’y a qu’une seule vérité, cela est tout aussi indéniable. Chacun est donc amené à professer pour sa chapelle. A l’homme libre de choisir son camp (sauf pour la shoah qui bénéficie d’une loi d’exception. On peut en effet nier Dieu mais pas nier la shoah, la nouvelle religion du mondialisme, puisque la loi Fabius-Gayssot l’interdit) en fonction des éléments informatifs qui lui sont fournis.
Pour ce qui concerne les lycéens/étudiants vu comme des crétins, il ne faut pas trop vous formaliser mon cher stand by me. Il s'agit de la reprise du titre d'un livre de Jean-Paul Brighelli "la fabrique du crétin" qui avait eu un certain succès commercial mais dont le titre très expressif est resté tout comme est aussi resté la "p.utain de la République".
seryt a écrit:J'aimerai juste savoir comment tu justifies le fait que, comme par hasard, seuls les catholiques ont su préserver la "Tradition" ?
bien que j'imagine que cela ne te posera pas de problèmes
C’est une très bonne question. Je me la suis également posée il y a quelques années.
D’abord, on peut dire que la réponse tient en cinq lettres : Jésus !
Car, en réalité, peu importe ce qu’il s’est passé avant puisque Dieu par son incarnation en le fils de l’homme Jésus, a tout renouvelé. Les juifs ont non seulement renié le Christ tant attendu mais ont commis le crime des crimes, l’innommable, le déicide. Ils ne peuvent donc plus se revendiquer du titre de peuple élu. D’autant plus que Jésus a étendu cette notion de peuple élu à l’ensemble des peuples de la terre. C’est pourquoi l’Eglise catholique s’appelle catholique soit en grec « universel ».
Ensuite, c’est Jésus qui est le fondateur de l’Eglise et en a remis les clés à son apôtre Pierre. Les versets qui suivent sont parmi les plus plus importants du Nouveau testament et essentiels pour ce qui nous préoccupe aujourd’hui
« 15. Jésus leur dit : Et vous que dites-vous que je suis ?
16. Simon-pierre répondant , dit : Vous êtes le Christ, fils du Dieu vivant.
17. Or, Jésus lui répondit : Tu es bienheureux Simon Bar-Jona car ni la chair ni le sang ne te l’ont révélé mais mon père qui est dans les cieux.
18. Et moi, je te dis que tu es Pierre ; et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elles».
Mathieu 16, 15-18
Explication :Pierre, en réalité, s’appelle Simon Bar-Jona. C’était son nom au jour de la circoncision. Dans le verset 17, Jésus utilise donc le vrai nom de Pierre pour faire une différence avec le verset 18 où il utilise le nom Pierre à dessein pour faire de son apôtre la base de son Eglise, le rocher sur laquelle elle sera construite. Cela signifie donc que c’est Jésus qui pose la première pierre, en donnant mission à Pierre de bâtir l’Eglise précisant que celle-ci restera à jamais l’Eglise de Dieu. Le mot Eglise, utilisé pour la première fois, vient de la réunion de deux mots grecs et signifie « convoquer ». Il faut donc traduire église par Assemblée Publique. Or, le mot Synagogue a quasiment le même sens. Il signifie « rassembler ».
L’Eglise chrétienne est donc la réalisation du royaume messianique sur terre. C’est Jésus, lui-même, qui en est l’architecte puisqu’il utilise la première personne du singulier. Si le Temple de Jérusalem était bâti sur le rocher du Moria, l’Eglise du christ sera bâtie plus fièrement encore sur le rocher vivant qu’est Pierre, le premier Pape, c’est-à-dire sur la Foi de Saint Pierre (voir verset 17). Chaque Pape est donc à son tour la première Pierre qui tient tout l’édifice. C’est pourquoi on dit que les Papes sont illuminés par l’Esprit Saint car Jésus l’a dit : « les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elles ». Le mot « enfer » pouvant être pris dans le sens antique « royaume des morts » qui étaient fermés par des portes ou dans le sens moderne « lieu des réprouvés »
Cette explication devrait être suffisante pour montrer que l'Eglise catholique est la continuité de la tradition révélée aux premiers hommes.
Maintenant, il est certain que l’Eglise a été continuellement attaquée depuis sa fondation de l’extérieur ou de l’intérieur. Vous faire une liste exhaustive des hérésies qui ont tenté de s’imposer serait trop long mais, sans rentrer dans le détail, voici une liste des grandes hérésies qui ont agi dans le domaine christologique ou bien cosmologique ou encore écclésiale :
Premier siècle : marcionisme,
Deuxième et troisième siècle : gnosticisme, manichéisme
Quatrième siècle : arianisme
Cinquième siècle : nestorianisme et pélagianisme, talmudisme
Moyen âge : iconoclasme, islam, catharisme, bogomilisme, vaudois, albigeois
Renaissance : luthéranisme, calvinisme, humanisme
17è - 21è : libéralisme
19è : spiritisme
20è : théosophisme, satanisme
21è : New Âge
Sans compter les athées (communisme) et les païens ou néo-païens (wotanisme, druidisme, …).
Mais, et j'avais commencer à vous en entretenir dans le dernier message, si Jésus est le fondateur de l'Eglise catholique, Luther est le fondateur de l'Eglise protestante, le Sanhédrin celui du judaïsme talmudique, Charles Russel celui des témoins de Jéhovah, Mani celui des bouddhistes (ou Bouddha dont on sait qu'il s'agit de Térébinthe), bref....on oppose des hommes à Jésus. La conclusion et le chemin de la vérité est vite trouvée.