de vincent007 » Ven Juil 01, 2011 10:46 am
Histoire du club:
Genèse
L’ancêtre de l’OGC Nice actuel, le Gymnaste club de Nice (GCN) est né à La Pergola, avenue Carlone, dans le quartier des Baumettes, le 9 juillet 1904, ayant pour but la gymnastique et les exercices athlétiques. Le Gym, club de gymnastique, est fondé par le marquis de Massengy d'Auzac (président de la Fédération sportive des Alpes-Maritimes et qui devient président d'honneur du Gym), par H. Gal et A. Martin (élu président). Les couleurs d'origine du Gym sont le bleu et le noir.
Le 6 juillet 1904, le Gymnaste club se divise en deux : la section boules garde le nom et reste affiliée à la FSAM, les autres sections deviennent le Gymnastes amateurs club de Nice (GACN) qui s'affilie à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), l'organisme national le plus important, et une section football est enfin créée. Le 6 octobre 1910, le Gymnastes amateurs club de Nice redevient le Gymnaste club de Nice, tout le club s'affiliant à l'USFSA. Le 20 septembre 1919, le Gymnaste club de Nice absorbe le Gallia Football Athlétic Club et adopte ses couleurs rouge et noir. Le 22 décembre 1924, lors de son assemblée générale le Gymnaste club de Nice devient l'Olympique gymnaste club de Nice. Le mot olympique est à la mode, puisque les Jeux du même nom viennent de se dérouler en France.
1927-1932 : le parcours amateur
De 1927 à 1929, le Gym joue en Promotion d'honneur Sud-Est, puis en Division d'honneur de 1929 à 1932. Malgré un statut amateur, l'OGC Nice atteint en 1931 et en 1932 les demi-finales de la Coupe de France.
1932-1950 : les premières années de professionnalisme
Le club adopte le statut professionnel en 1932 et intègre la D1A en 1932-1933 puis la D1 en 1933-1934. Le Gym reste ensuite quatre saisons en D2, de 1935 à 1939. Pendant la guerre, le club évolue en D1 Sud de 1940 à 1945 puis joue en D2 de 1945 à 1948, remportant en 1947-1948 le championnat de France de D2, son premier titre significatif. En 1945, l'OGC Nice atteint à nouveau la demi-finale de la Coupe de France. En 1948, le Gym retrouve la première division et termine septième du championnat. Il atteint la cinquième place la saison suivante. L'OGC Nice ne quittera plus l'élite jusqu'en 1964. Les belles années arrivent.
Les années 1930 et 1940 sont marquées par la présence d'un buteur exceptionnel dans l'effectif de l'OGC Nice, Joaquin Valle Benitez, qui inscrit, entre 1937 et 1948 pas moins de 339 buts en 407 rencontres toutes compétitions confondues avec le Gym.
1950-1960 : les années de gloire
Les années cinquante sont les plus glorieuses pour l'OGC Nice avec quatre titres de champion de France (1950-1951, 1951-1952, 1955-1956 et 1958-1959) et deux Coupes de France (1951-1952 et 1953-1954). Le club, qui rivalise avec le grand Stade de Reims, est le premier à obtenir deux titres de champion de France consécutifs et réalise le doublé coupe-championnat en 1952.
Il est emmené par son légendaire capitaine, Pancho Gonzales (1951-1961) et des joueurs devenus mythiques : Victor Nurenberg (1951-1960), qui sera de tous les titres comme Pancho Gonzales, Yeso Amalfi, Antoine Bonifaci (1950-1953), Just Fontaine qui inscrit 44 buts entre 1953 et 1956, Hector de Bourgoing, Ruben Bravo (1954-1957), Joseph Ujlaki (1953-1958), Jacques Foix (1956-1961), Georges Lamia (1957-1963), Keita Oumar dit Papa Barrou, resté célèbre pour ses fameux pointus. Il est conduit par de grands entraîneurs dont Numa Andoire (1951-1952), Luis Carniglia (1955-1557) et Jean Luciano (1957-1962).
La ville s'enthousiasme pour les exploits du club. Le stade du Ray est plein à craquer et les spectateurs sont parfois assis sur le bord de la pelouse.
En 1960, grâce à un triplé de Vic Nurenberg, l'OGC Nice bat à domicile le Real de Madrid de Ferenc Puskas (3 à 2) en quart de finale de la Coupe des clubs champions européens. Au retour, les madrilènes s'imposent 4 à 0 devant 85 000 spectateurs, face à des niçois contraints de jouer à dix pendant plus de la moitié du match.
Années 1960 : une décennie en demi-teinte
Les belles années passent et l'OGC Nice rentre peu à peu dans le rang. En 1964, le club tombe en deuxième division mais grâce à sa nouvelle recrue, Roger Piantoni, il remporte le championnat de D2 la saison suivante et regagne aussitôt l'élite. En 1967-1968, le Gym termine vice-champion de France derrière l'AS Saint-Etienne. En 1969, le club descend en D2 mais remonte immédiatement en D1 après avoir décroché le championnat de France de D2 de 1970. Le club va ensuite être relancé par un grand dirigeant : Roger Loeuillet.
1969-1981 : l'ère Loeuillet, le temps des vedettes
En 1970, l'OGC Nice remporte le Challenge des Champions en battant 2-0 la grande équipe de l'AS Saint-Etienne qui vient de réaliser le doublé coupe-championnat. C'est le début d'une belle période pour le Gym qui durera jusqu'en 1978.
Les années 70 sont celles d'un grand président, Roger Loeuillet (1969-1981), qui recrute de grands joueurs. Contrairement à son rival de l'époque, l'AS Saint-Etienne à qui l'on prête la réputation d'un club sage et formateur et à qui les médias l'opposent, l'OGC Nice est décrit, à tort ou à raison, comme un club composé de vedettes. Il compte certes dans ses rangs des joueurs célèbres : Claude Quittet, capitaine de l'équipe de France, Charly Loubet, Hervé Revelli, Roger Jouve, Jean-Marc Guillou, Marco Molitor, Jean-Noël Huck, l'international hollandais Dick Van Dijk, l'international suédois Leif Eriksson, Dominique Baratelli, Francis Camerini.
Grâce à ce brillant effectif, l'OGC Nice démarre toujours très fort le championnat de France et est sacré à plusieurs reprises champion d'automne. Malgré ces talents, le club ne réussit toutefois pas à décrocher de titre, terminant deuxième du championnat en 1972-1973 avec Jean Snella comme entraîneur et en 1974-1976 avec Vlatko Markovic. En 1974, le record d'affluence au Ray est battu avec 25 532 spectateurs payants à l'occasion du match de Coupe UEFA face aux Turcs de Fenerbahçe.
La finale de la Coupe de France perdue en 1978 contre l'AS Nancy-Lorraine au cours de laquelle Michel Platini crucifia Dominique Baratelli d'un tir en pivot assomme toute une ville et sonne la fin d'une époque. Jean-Noël Huck et Roger Jouve quittent le club en 1978 et Jean-Marc Guillou en fait de même en 1979. L'OGC Nice est ainsi privé de son milieu de terrain magique et les conséquences ne tardent pas à se faire sentir. Entre 1979 et 1981, le club reste abonné à la quinzième place et tombe à la dix-neuvième en 1982 ce qui l'envoie en D2. La fin des années 1970 et le début des années 1980 sont cependant marquées par les exploits d'un illustre buteur, le Serbe Nenad Bjeković, qui accumule 86 réalisations de 1976 à 1981. En défense évolue alors un joueur de légende, Josip Katalinski, disparu en 2011 et dont la personnalité, décrite comme forte et attachante, a marqué pour longtemps les esprits2,3.
1981-1991 : la présidence Innocentini
En 1981, Mario Innocentini, un grossiste niçois, devient président du club et le restera dix années durant, jusqu'en 1991. De 1982 à 1987, le Gym est entraîné par Jean Sérafin. Malgré Carlos Curbelo et Gérard Buscher, puis le recrutement de Pascal Françoise, le club ne parvient pas à passer les barrages. Ce n’est qu’en 1985 que les azuréens retrouveront la D1, avec Fabrice Mège, Jean-Paul Bernad, Pierre Dréossi ou encore Gilbert Marguerite. L'OGC Nice termine premier du championnat de D2 et regagne ainsi l'élite grâce notamment à son buteur argentin, Jorge Dominguez qui inscrit 41 buts en l'espace de deux saisons.
Les saisons suivantes sont plus délicates malgré les arrivées de Jean-François Larios et de Joël Henry puis l’émergence d’Éric Guérit. L'espoir renaît avec l'arrivée au poste d'entraîneur de l'ancienne idole du Ray, le Serbe Nenad Bjeković. Il le restera jusqu'en 1989. Avec l'ancien buteur aux commandes, le Gym atteint la demi-finale de la Coupe de France en 1988. Il termine à la sixième place du championnat de D1 1988-1989.
Après Bjeković, le club connaît une valse des entraîneurs avec Pierre Alonzo, Carlos Bianchi puis Jean Fernandez qui se succèdent en l'espace de deux ans. En 1990, le Gym signe un succès d'anthologie au Ray. L'OGCN l’emporte 6-0 sur le RC Strasbourg en match de barrage devant vingt-cinq mille spectateurs déchaînés par un Robby Langers en état de grâce qui inscrit quatre buts. Avec Jean-Noël Huck de 1990 à 1992, le Gym retrouve un peu de stabilité mais la période est délicate. En 1991, Mario Innocentini doit se résoudre à déposer le bilan. L'ancien maire de Nice Jacques Médecin est en fuite en Uruguay et le Gym ne peut plus compter sur le soutien de la municipalité. Le club, qui termine quatorzième de la saison 1990-1991, est rétrogradé pour raisons financières en deuxième division. L'avenir est sombre.
1991-2000 : ombres et lumière
En novembre 1991, l'Olympique gymnaste club de Nice, criblé de dettes, risque la liquidation. Il est sauvé in extrémis par le nouveau président André Bois, et devient Olympique gymnaste club de Nice Côte d'Azur. D'août 1992 à novembre 1996, le Gym est entraîné par Albert Emon. Le club remonte en D1 en 1994 et termine seizième du championnat en 1994-1995 puis douzième en 1995-1996.
En 1997, l'OGC Nice ajoute une ligne à son palmarès, vierge de tout nouveau succès depuis près de quatre décennies. Sous la direction de son nouvel entraîneur, Sylvester Takac, le club remporte la Coupe de France contre l'En Avant de Guingamp (1-1, 4 t.a.b. à 3). Malgré cet exploit, qui met la ville en liesse, le Gym termine dernier du championnat 1996-1997 et descend en deuxième division.
2000-2002 : l'aventure italienne
Après trois saisons très difficiles en D2, le PDG de l'AS Rome, Franco Sensi prend le contrôle du club4, et nomme Sandro Salvioni au poste d'entraineur. La première saison est extrêmement difficile (15e), mais la seconde se termine sur le podium. Après cinq saisons en D2, le club parvient ainsi à remonter en Ligue 1. L'intersaison est toutefois très compliquée, la DNCG refusant la montée de l'équipe. Dans un premier temps relégué administrativement en National à cause de problèmes financiers, l'OGC Nice est maintenu après recours, grâce notamment au geste des joueurs qui renoncent à leur prime de montée en Ligue 1.
En 2002, Sensi se désengage de l'OGC Nice5 et laisse la présidence à Robert Cassone6. La période est alors extrêmement délicate pour le club7.
2002-2009 : la présidence Cohen
Match au stade du Ray entre l'OGC Nice et l'Olympique de Marseille en 2009
Après un refinancement du club, la montée en Ligue 1 est validée. Maurice Cohen devient président et inaugure une période de bonne gestion et de stabilité. Gernot Rohr devient entraîneur, et plusieurs joueurs arrivent en prêt. Alors que la descente leur est promise après leur difficile été, les Niçois surprennent les observateurs en s'installant rapidement en tête du championnat. Il termineront en milieu de tableau, à la dixième place. Les saisons suivantes sont du même acabit, avec une onzième et une douzième place à la clé, avec toutefois le renvoi de Rohr en avril 2005, provisoirement remplacé pour les derniers matchs du championnat par un ancien joueur niçois, Gérard Buscher, qui évite au club la relégation mais n'est pas reconduit pour autant en début de saison suivante au poste d'entraîneur.
En 2004, l'OGC Nice réalise un exploit en Ligue 1 face au rival monégasque, le 2 octobre 2004. Menés 3-0 après soixante minutes, les niçois réagissent, et grâce à un triplé de Victor Agali et un but de Marama Vahirua, ils s'imposent finalement 3-4, au terme d'un derby resté mémorable.
L'écharpe de la finale de la Coupe de la Ligue 2005-2006
Au cours de l'été 2005, Frédéric Antonetti est nommé entraîneur. Sous sa direction, les résultats seront en nets progrès, avec plusieurs révélations dont Hugo Lloris, Ederson et Bakary Koné, et deux huitièmes places en 2005-2006 et 2007-2008. En 2006, l'OGC Nice atteint la finale de la Coupe de la Ligue qu'ils perdent 1 à 2 face à l'AS Nancy-Lorraine. À cette occasion 25 000 supporters niçois font le déplacement au stade de France pour encourager leur équipe et composent une tribune remarquée aux couleurs rouge et noir.
En mai 2007, le club connaît un conflit entre les actionnaires Gilbert Stellardo et Jean-Marc Governatori d'une part, et Franck Guidicelli d'autre part. Ce dernier dépose une plainte concernant de prétendues irrégularités commises lors des transferts d'Ederson et de Matt Moussilou. Cette plainte provoque une vive réaction du club8 mais elle sera finalement classée sans suite. L'annulation par le tribunal administratif de Nice du dossier du Grand Stade de Nice est par ailleurs un fait important sur la période.
Frédéric Antonetti quitte le club en juin 2009 pour aller entraîner le Stade rennais. Peu de temps après, Maurice Cohen cède son poste à Gilbert Stellardo dans un contexte de crise. Antonetti est remplacé par Didier Ollé-Nicolle, mais la greffe ne prend pas, et il est remplacé par Éric Roy en mars. Le club termine à la quinzième place du championnat.
Années 2010 : la présidence Stellardo
La fin des années 2000 et le début des années 2010 sont marquées par le départ des meilleurs joueurs qui avaient permis au club d'enregistrer des résultats honorables en Ligue 1 sous l'ère Antonetti : Hugo Lloris, Ederson, Rod Fanni, Florent Balmont, Loïc Rémy, Anthony Modeste. Ces départs ne sont pas compensés par des arrivées d'éléments de même niveau.
Saison 2010-2011
À l'été 2010, les transferts de son international Loïc Rémy, d'Onyekachi Apam et d'Anthony Modeste permettent au club d'encaisser 23,5 millions d'euros mais il n'achète en contrepartie que Danijel Ljuboja pour 0,3 millions d'euros[réf. nécessaire]. En fin de saison 2011, l'OGC Nice lutte pour éviter la relégation en D2, le sort du club devant se décider lors du dernier match. Cette situation provoque le mécontentement des supporters qui réclament davantage de moyens pour étoffer l'effectif et compenser les départs9. La fin de saison est compromise par de nombreuses blessures ou suspensions de titulaires qui révèlent la faiblesse du banc niçois, le club étant contraint de faire appel à des joueurs de CFA ou hors de forme. Une lourde défaite à domicile contre Caen (0-4) subie en mai 2011 marque les esprits. Lors de la dernière journée, le 29 mai 2011, malgré une défaite à Valenciennes (2-1) qui place le club à la merci des résultats de ses concurrents directs, l'OGC Nice sauve finalement sa place parmi l'élite grâce à la victoire de l'Olympique lyonnais sur l'AS Monaco qui précipite le club de la Principauté en D2. Le Gym termine dix-septième et premier non relégable.
Paradoxalement, l'OGC Nice réalise un très bon parcours en Coupe de France, et atteint la demi-finale après avoir successivement éliminé Créteil, l'Olympique lyonnais, Drancy et Reims. Le 19 avril 2011, le Gym est éliminé par le futur vainqueur de l'épreuve et champion de France 2011, le Lille OSC en demi-finale, dans un stade du Ray comble (0-2).
Durant cette saison difficile, certains joueurs se distinguent, en particulier Anthony Mounier, auteur de huit passes décisives en championnat, Nemanja Pejcinovic, jeune défenseur serbe prêté par le Hertha BSC Berlin puis acheté en cours d'année, ou Eric Mouloungui, meilleur buteur niçois de la saison avec huit buts en championnat et trois en Coupe de France, dont certaines réalisations spectaculaires.
Saison 2011-2012
Fin mai 2011, le président Stellardo annonce qu'une augmentation de capital est nécessaire, dans le but notamment de conserver les joueurs-clés de l'effectif. Le 6 juin 2011, on apprend qu'un homme d'affaires niçois de 53 ans, Jean-Pierre Rivère, serait prêt à injecter 12 millions d'euros dans le club et pourrait prendre les commandes de l'OGC Nice. L'ancien président du Gym, Maurice Cohen, ne tarit pas d'éloges sur la candidature Rivère qu'il décrit comme « un mec bien » et « un vrai supporter ». Le directeur général du Gym, Patrick Governatori, indique ne pas être précisément informé, les tractations étant menées par Gilbert Stellardo lui-même. Le maire de Nice, Christian Estrosi, se déclare a priori favorable à une solution niçoise, estimant que « le Gym doit grandir » dans la perspective du Grand Stade de Nice, et qu'il ne le peut avec les moyens actuels. Il évoque un « cauchemar » vécu par les supporters en fin de saison dernière. Le 23 juin 2011 est signé un protocole d'accord entre les actionnaires du club et Jean-Pierre Rivère concernant l'arrivée de ce dernier en tant qu'actionnaire majoritaire par le biais d'une augmentation de capital10. Il est également annoncé sa prise de fonction en tant que président de l'OGC Nice à partir du 11 juillet10.
Au rayon transferts, le club se déclare intéressé par l'acquisition de Jérôme Leroy (36 ans), en fin de contrat avec le Stade rennais. Le 3 juin 2011, on apprend que le club a recruté pour deux ans Camel Meriem (31 ans), libre de tout contrat et en provenance du club d'Arles-Avignon, club relégué en D2 . On annonce également début juin l'arrivée d'un latéral gauche en provenance de Boca Juniors, Fabian Monzon, pour une somme avoisinant les 2 à 3 millions d'euros. Le 7 juin, on apprend que le jeune gardien Niçois David Ospina aurait envie de rejoindre un plus grand club. En cas de départ, le Gym envisagerait de le remplacer par le jeune français Joris Delle (21 ans), gardien du FC Metz. Le 15 juin, on apprend que le Gym serait intéressé par le jeune Kevin Gomis.