Sur la première intervention, tu as écris 5 lignes pour
1) te plaindre d'être qualifié en WC (alors que beaucoup de gens aimeraient y être en WC, mais bon, passons)
2) te plaindre du rythme des matchs trop élevé : d'une part, il est parfaitement réaliste, puisque IRL, depuis la reprise en janvier dernier, certaines équipes ont joué deux matchs par semaine entre les coupes nationales, les coupes européennes et les journées de championnat, deux matches par semaine qui correspondent, en durée défifoot, à un match tous les deux jours ; d'autre part, la cadence est équitable puisque les équipes "fatiguées" peuvent être bousculées par leurs outsiders d'une saison à l'autre. Encore qu'on peut très bien se débrouiller pour maintenir un 98 de forme à chaque match en jouant 3 tableaux, même 4 du temps de la Nationale, mais j'irai pas plus loin, après on va encore me reprocher d'être condescendant.
3) affirmer que si on a pas une grosse équipe d'envergure internationale, c'est parce que les transferts sont au point mort. Je vois pas en quoi les transferts en eux-mêmes permettraient d'établir un effectif de bon niveau. La réalité IRL, ce sont des millions d'euros dépensés par des investisseurs privés pour se fournir chez les concurrents plus ou moins directs. Les clubs, organisés en entreprises, répliques des multinationales industrielles, vivent dans l'incertitude permanente, subissent ce besoin incessant de changement, d'agitation, de compétitivité, d'avantage concurrentiel propres au cirque capitaliste de la marchandise. Donc à moins de donner des fortunes colossales à 10% des managers défifoot (chose qui serait sans doute peu désirable, du moins pour les 90% restants), je ne vois pas comment singer le marché des transferts tel qu'il se pratique en vrai. La seule production de valeur ajoutée vient de la formation, et ça c'est une chose qui ne variera jamais. A l'inverse, on pourrait très bien imaginer un monde où les transferts n'existeraient pas. Où les gens seraient liés, comme à leur propre chair, à leur région d'appartenance. Où les allemands seraient des allemands, grands et blonds, les portugais des portugais, petits et rablés, les parisiens seraient de vrais parisiens de Paris, et pas des virtuoses venus des quatre coins de la planète pour un demi milliards d'euros... vous voyez ce que je veux dire ? Du reste, je le répète, les joueurs ont toutes les cartes en main pour faire vivre les transferts. Ils ne s'y engagent pas facilement par instinct naturel de stabilité et de minimisation du risque. Même en réformant l'économie, je ne crois pas que cela change, ou si ça change, ce sera mécaniquement en faveur des gros clubs, qui génèreront bien plus de bénéfices et d'attractivité que la moyenne...
Je ne commenterai pas la deuxième intervention. Je suis peut-être un branleur qui ne sait pas de quoi il parle mais j'ai mes arguments, contrairement à d'autres.