Maléfices de Chattham,
très décevant, histoire à dormir debout, personnages peu attachants
En gros, le tueur en série est une femme, chauve, spécialiste des araignées, des techniques d'embaumement de l'egypte ancienne, des poissons globe et de leurs toxines, de l'escalade (...accumulation très vraisemblable; ok, la vraisemblance, ça ne fait pas s'évader, mais là, c'est un peu bcp ... en +, présenté sans grande nuance) qui a perdu son enfant des années avant et qui enlève d'autres femmes en endormant leur mari avec une toxine (les tuer, c'est trop simple?) et les tue en les vidant par les voies naturelles et en enveloppant ce qui reste du corps vidé dans un cocon d'araignée qu'elle va mettre en des endroits inaccessibles sans laisser de traces mais en orientant l'enquête vers un gars qu'elle a rencontré en psychiatrie (ben oui, qd même: on n'arrive pas là sans passer par la case asile) qui mord son partenaire gay (qu'elle a noyé dans du formol, je ne sais plus pourquoi) et dont elle réussit à récolter la semence (il se masturbe régulièrement avec du steak en faisant du feu dans la forêt; on suppose qu'elle récupère les steaks, lol) pour la mettre dans une incision de la gorge des victimes pour le faire suspecter (gosh ... que tout cela est vraisemblable ... aucun de ses collègues spécialistes des araignées ne la soupçonne d'être un peu folle (car elle a, bien sûr réussi à modifier son identité et son passé tout en ayant une réputation de spécialiste à 35 ans (wouaw, l'emploi du temps, je vous dis pas)) ... ah oui, j'oubliais elle a importé et élevé des milliers d'araignées venimeuses qu'elle dépose partout (qu'est ce qu'elle doit souffrir pour en vouloir autant à tout le monde)
Quant aux 2 enquêteurs de sexe opposé (beaux, motivés, en pleine forme physique, intelligents (quoique, si ils avaient juste demandé l'emploi du temps des spécialistes d'araignées .... mon policier de quartier aurait bouclé l'enquête en 10', mais bon, ...), avec des passés terribles ... le seul suspense est de savoir si ils vont coucher ensemble, mais comme ils sont peu attachants, on s'en f.. un peu et on devine que leurs tortures intérieures les empêchent de commencer qqch de positif
sans intérêt à mon sens (alors qu'il est présenté comme une pierre angulaire du roman noir d'aujourd'hui: c'est un navet, qui ne captive pas)
j'ai été au bout (ce n'est pas nul quand même), car la bibli est fermée et rien d 'autre sous la main;
je viens de checker les critiques sur google (
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/5280 ), ça semble unanimement positif (quoique..) , alors, soit c'est manipulé, soit je suis trop critique, mais bon, il en faut pour tous les goûts.