Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Des réactions ou envie de parler des championnats français de foot, alors ce forum est pour vous !!! De la réaction à chaud à l'analyse à froid, venez vous laisser tenter !!!

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Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Mer Fév 08, 2017 12:12 pm

Salut tout le monde !

Épopée, larmes, joie, tristesse, inattendue, champion... tant de mots, tant de superlatifs donnés à ces parcours des clubs français que l'on a suivi, que l'on nous a raconté (ou pas pour certains !). A partir d'aujourd'hui, je vais vous présenter mon TOP 40 des plus beaux parcours des clubs français en Europe. Pourquoi 40 ? Parce que je n'ai pas réussi à en trouver que 50, il y en avait plus au départ :mrgreen:

Ces parcours que vous allez voir sont des parcours bien différents. Certaines épopées viennent que clubs que l'on attendait pas, d'autres clubs qui ont cartonné plusieurs fois, des parcours qui finissent cruellement (mais vraiment), certains même dans la défaite furent beaux. Et bien sur les victoires obtenues contre des grands d'Europe.

Alors ce classement, c'est celui que MOI j'ai décidé de faire, dans cet ordre-là. Il y avait plus de 40 choix à faire, mais j'ai décidé de restreindre et donc c'est mon propre top 40. En voyant ces parcours, vous les auriez certainement classé différemment, il est donc subjectif pour vous tous car ce sont mes choix.

Ce topic sera celui où je posterai mon TOP 40, le topic pour en discuter (ça m'intéresse, vous avez certainement oublié ou vécu des parcours que je ne connais que par écrit) sera plus bas. Bonne lecture !
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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Mer Fév 08, 2017 12:20 pm

40 : FC ROUEN 1970
1/8e de finale de la Coupe des villes de Foire

Commençons par un club que l'on aurait jamais soupçonné de disputer une Coupe d'Europe ! Finissant 4e de Division 1 en 1969, les normands se qualifient pour l'ancêtre de la Ligue Europa. Les 1/32e les opposent aux hollandais de Twente, qu'ils éliminent à l'arraché (2-0 / 0-1) puis sortent les belges de Charleroi au tour suivant, grâce au but à l’extérieur (3-1 / 0-2). Le menu des huitièmes est costaud : Naples – Ajax, Barcelone – Inter Milan ou encore Newcastle – Southampton. Les Rouennais tombent sur Arsenal, résistent tant bien que mal mais s'inclinant finalement de peu (0-0 / 1-0). Les Gunners remporteront la compétition, quant à Rouen, malgré sa 12e place au classement, ils seront relégués administrativement en Division 2...


39 : RC STRASBOURG 1965
¼ de finale de la Coupe des villes de Foire

Là aussi difficile de se faire un avis vu l’ancienneté des épreuves, mais les alsaciens ont eu quelques épopées à leur actif, dont celle-là, en 1965. Alors que l'on parle plus de Nice, Saint-Etienne ou encore Lyon et Marseille, voir Strasbourg disputer l'Europe et y faire bonne figure relève de l'exploit ! Trois clubs français sont engagées, Strasbourg, Bordeaux et... le Stade français qui passera un tour (battant le Bétis puis éliminé par la Juve!!!). Mais les alsaciens font fort, éliminant d'abord le Milan AC, (excusez du peu!), puis Bâle. Au 3e tour, c'est le FC Barcelone sur la route des Strasbourgeois. 0-0 à la Meinau, 2-2 au Nou Camp, il faut donc disputer un match d'appui. La rencontre finit encore en 0-0, c'est donc le pile ou face qui permet aux français de passer !!! Le quart les opposera à Manchester United, mais là ce fut une grosse fessée (0-5 en France puis 0-0 en Angleterre). Qu'importe, le RCS a marqué cette saison française en Europe !


38 : OM 2009
¼ de finale de la Coupe UEFA

Sacré parcours que cet OM des années 2000. Après 2004, c'est la 2e fois que l'OM bascule en C3 après avoir disputé la C1. Engagé dans un groupe de fou (PSV, Ateltico & Liverpool), les marseillais finissent 3e et passent en Coupe UEFA. Ils se mettent alors en mode « Pays Bas » et tapent d'abord Twente (aux tirs aux buts) avant de se farcir l'Ajax... en prolongation. Atteindre les quarts relèvent donc de l'exploit pour des marseillais pas très beau à voir. C'est le Shakthar Donetsk qui les bat en quart, deux fois, mettant fin à la supercherie marseillaise. Dommage, on aurait pu avoir une demi-finale 100% française...


37 : PSG 2009
¼ de finale de la Coupe UEFA

Le PSG, lui, est directement parti en UEFA. Après un premier tour de chauffe contre Kayserispor, les voilà en phase de groupe. Un groupe compliqué pour une équipe jouant le maintien en Ligue 1. Schalke leur fait la peau (3-1), avant que Santander (2-2) et Manchester City (0-0) ne pense les enfoncer. Dans ces groupes de cinq clubs, les trois premiers se qualifient... il faut donc une victoire contre... Twente, déjà qualifié, pour passer. Ce sera chose faite (4-0). Ensuite, c'est Wolfsbourg (1/16) et Braga (1/8) qui tomberont face aux parisiens. En quart, c'est le Dynamo Kiev qui balaiera ces imposteurs. Dommage, on aurait pu avoir une demi-finale 100% française...


36 : OM 2012
¼ de finale de la Ligue des Champions

On a souvent critiqué cet effectif marseillais, qui a quand même été champion de France en 2010. Et cette mouture 2011/2012 n'est plus aussi fringant. Certes, le Trophée des Champions est tombé dans leur escarcelle et certains joueurs ont la côté à l'époque (Rémy, Amalfitano, Ayew, Cheyrou, Nkoulou, Mandanda), mais le mental est friable en championnat, où ils finiront 10e.
En Ligue des champions, ils sortent d'un groupe difficile (Dortmund, Olympiakos, Arsenal) ce qui les gardent en confiance, tout en se créant peu d'occasions. L'Inter est incroyablement malchanceux quand après avoir perdu au Vélodrome 1-0 et menant 2-0 chez lui, ils encaissent un but venu de Brandao, un but du dos dans les dernières minutes du match, qui qualifie les français en quart de finale. Après être passé de peu en 1/8 et en ¼, c'est le Bayern qui va les souffler au tour suivant (2-0 / 2-0)
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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Jeu Fév 09, 2017 1:27 am

35 : AJ AUXERRE 1990
¼ de finale de la Coupe UEFA

La première grosse épopée auxerroise des folles années... oui l'AJ Auxerre était à l'époque un beau club. Monté en Division 1 dès 1980, le club mené par Guy Roux a toujours été bien placé en général. Mais cette fois-ci, l'AJA décide d'être bon en Coupe d'Europe. Alors bon, leur parcours a été très facile au départ, le Dinamo Zagreb étant le déclic puis derrière c'est 4 matches d'échauffement, contre le KS Apolonia (Albanie) d'abord , puis ensuite Rovaniemi PS (Finlande). Les scores ? 8-0 cumulé à chaque tour. Le 1/8 contre l'Olympiakos est serré mais les auxerrois font la différence en Grèce avant de bétonner chez eux. En quart, c'est un club italien, la Fiorentina, qui se met en travers de la route. Une tout autre histoire ! Les français s'inclinent deux fois de peu (deux fois 1-0). Il faut dire qu'à l'époque, les clubs italiens sont les meilleurs d'Europe...la finale opposera d'ailleurs deux d'entre eux, la Juve et la Fio, justement...


34 : AS MONACO 2015
¼ de finale de Ligue des Champions

Est-ce étonnant de les voir là ? Un peu oui, mais ceci est mon classement, tel que je le vois... donc subjectif pour les autres. Alors pourquoi cet ASM ici ? Tout simplement que c'est un acte isolé de cet éphémère énorme équipe de l'époque. Le président russe avait alors injecté beaucoup d'argent dans le club avant de reculer un an après. Du coup, cet armada n'a fait qu'un coup, c'est être arrivé en quart de finale de C1. Avec autant de moyen, ne le faire qu'une fois, c'est moche.
Déjà en phase de groupe, on a vu un Monaco minimaliste (premier du groupe avec 4 buts marqués !), avant de voir Arsenal en 1/8, un habitué de l'élimination à ce stade de la compétiton qui n'échappera pas à la règle cette année là non plus (1-3 2-0). Le quart contre la Juve est ultra-serré, mais le petit plus d'expérience à fait la différence, les italiens passant sur le plus petit des scores.


33 : AJ AUXERRE 2005
¼ de finale de la Coupe UEFA

La dernière épopée du club en Coupe d'Europe. Il y a bien eu en 2010 la C1, mais sans plus. A l'aube de cette saison, le club est une force du football français. Vainqueur de la Coupe de France en 2003, 4e du championnat en 2004, les auxerrois visent donc un beau parcours en C3. La première C3 avec une phase de groupe. Aalborg (Dan) en préliminaires puis Grazer (Aut), Alkmaar (Hol), Wronki (Pol) et les Rangers (Eco) sont au menu automne-hiver du club. Ca passe plutot bien, malgré une inquiétant défaite aux Pays Bas. C'est d'ailleurs là-bas que commencent les seizièmes pour eux, face à l'Ajax, leur grand rival des années 90. Puis c'est Lille qui tentera de s'opposer aux auxerrois, sans succès. Finalement, c'est les russes du CSKA qui leur feront la peau en quart, en leur faisant déguster un bon 4-0 à domicile, avant qu'Auxerre ne se rende moins mauvais au retour, sauvant l'honneur (2-0).


32 : MONTPELLIER HSC 1991
¼ de finale de la Coupe des Coupes

La C2 a charmé beaucoup de clubs français durant cette décennie. Montpellier aimerait donc faire la même chose que Monaco l'année précédente (demi-finale). Les clubs français sont costauds sur la scène européenne et les héraultais vont le prouver. Tout d'abord en éliminant le PSV Eindhoven, vainqueur de la C1 en 1988 en 1/16e de finale, puis en battant le Steaua, un des derniers gros bastions de l'Est (5-0 3-0). Le quart de finale oppose Montpellier à Manchester United, avec déjà Ferguson sur le banc. Les clubs anglais ont la dalle : ils ont été privées pendant cinq ans de coupe d'Europe à cause du drame du Heysel lors de la C1 1985 (Liverpool-Juventus). On ne sait donc pas grand chose de leur valeur sur la scène européenne. Malheureusement, les français ne pourront pas renverser les anglais (1-1 0-2) qui gagneront la coupe contre Barcelone.


31: EA GUINGAMP 2015
1/16e de finale de la Ligue Europa

Une épopée s'arrêtant en 1/16e devant tout ce beau monde ? Mais oui Monsieur ! Ne sous-estimez pas ces bretons, qui nous ont plu pendant cette sécheresse française en C3. Guingamp, versé directement en phase de groupe grâce à sa victoire en coupe de France en 2014, va affronter « l'ogre » italien, la Fiorentina, mais aussi le Dynamo Minsk et le PAOK Salonique. Autant dire les italiens vont finir premiers, mais qui pour aller avec eux ? Bah Guingamp pardi ! Trois victoires (PAOK 2x et Minsk à domicile), qualifient les bretons en 1/16e alors que les autres clubs français (Saint-Etienne, terrassée par l' énorme club de Qarabag en Azerbaidjan et Lille battu notamment par Krasnodar) ne passeront pas.
On ne pensait évidemment pas que ces bretons iraient loin mais le Dynamo Kiev en a bavé pour les éliminer. Déjà, Guingamp gagne à l'aller 2-1 avant de s'incliner dans un climat hostile 3-1 dans les dernières minutes. Dommage, il y avait Everton au tour suivant (que Kiev battra aussi !)
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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Jeu Fév 09, 2017 13:28 pm

30 : LILLE OSC 2007
1/8 de finale de la Ligue des Champions

Lille est de retour sur le podium de la Ligue 1 après quelques années et prend part à la C1 2007. Le tour préliminaire est remporté haut la main contre Skopje, un club macédonien. La phase de poules est alors pour eux et Lille se trouve avec un groupe a leur portée, ironie du sort. Certes, il y a le Milan AC, mais l'AEK et Anderlecht peuvent être battus. Lille commence la phase aller avec 5 points, (victoire contre les grecs) mais le retour est plus compliqué : défaite en Grèce (la seule), puis encore un nul contre les belges. Pour se qualifier, il faut gagner les milanais sans que l'AEK gagne... autant dire mission impossible. Mais le LOSC va écrire un des matches les plus important de son histoire en gagnant à San Siro 2-0 ! Qui plus est, Anderlecht tient en échec l'AEK et permet au français de passer.
En huitièmes, c'est un gros morceau qui s'annonce : Manchester United ! Et dès le match aller, Lille se fait enfumer par l'arbitre hollandais qui accorde de coup franc de Giggs joué rapidement sans que le gardien nordiste soit prêt. Giggs marque dans la confusion et Lille ne s'en relèvera pas. 0-1 sur les deux matches pour la plus belle histoire du LOSC en C1,


29 : OLYMPIQUE LYONNAIS 1964
½ finale de Coupe des Coupes

Peu médiatisé à l'époque, cette incroyable performance de Lyon n'est presque pas mise en avant aujourd'hui alors que franchement, c'était loin d'être facile pour les lyonnais des années 60. Après trois saisons européennes sans franchir le premier tour (1960 – 1961 – 1962), Lyon tombe cette fois-ci sur un adversaire à sa portée : Odense. L'OL passe sans encombre et goûte enfin à cette enivrante effervescence de la coupe d'Europe. Tour à tour, Odense, l'Olympiakos et Hambourg tombe contre les français. En demi-finale, c'est les portugais du Sporting CP. 0-0 à Lyon, 1-1 à Lisbonne, il faudra donc un match d'appui puisque les buts à l’extérieur ne comptaient pas encore. Un match d'appui que gagneront les portugais 1-0, au plus grand dam des lyonnais qui sont passés proche de l'exploit...


28 : AS MONACO 1997
½ finale de la Coupe UEFA

Ah les années 90 et et l'orgie de clubs français engagées en C3... avec l'Intertoto que les français passaient souvent, le nombre de clubs hexagonaux étaient important. Pour cette saison 1996/1997, ils étaient au nombre de 5 lors des 1/32e de finale : Lens, Guingamp, Montpellier, Monaco et Metz. Parmi les quatre autres, seul Metz résistera longtemps, éliminé en 1/8e. Mais Monaco a l'habitude des parcours européens : 1990, 1992, 1994... et encore cette fois-ci. Cracovie, Monchengladbach, Hambourg et Newcastle tomberont face à l'ASM. Une demi-finale opposera Monaco à l'Inter. Cette dernière est favorite du fait que les clubs italiens font la razzia sur cette C3 (Dix fois un club italien atteint la finale, sur seize possibilités !) Monaco claque le but qui les fait espérer après la défaite en Italie 3-1. Au retour, les intéristes sont touchés, mais pas coulés, l'ASM ne s'imposera que 1-0.


27 : RC STRASBOURG 1998
1/8e de finale de la Coupe UEFA

Pendant longtemps Strasbourg a cru tenir l'exploit français de la saison 1997/98 avec son parcours intéressant. Arrivé dès les 1/32e de finale, les alsaciens font d'abord tomber les Glasgow Rangers, référence encore en Ecosse à l'époque. Une bonne performance mais que dire du 1/16e contre Liverpool ? Un match où Liverpool va être balayé à la Meinau 3-0 dès l'aller. Liverpool ne pourra combler l'écart au retour. Sensation ! En 1/8e c'est... l'Inter Milan avec Djorkaeff et Ronaldo qui défient les alsaciens. Le Racing accueille encore le match aller et s'impose 2-0 !!! On y croit à fond dans les travées mais le retour sera une véritable douche froide (0-3). Cependant, Strasbourg prouve encore que les clubs français sont très bons en Europe... ça ne durera pas très longtemps !


26 : NIMES OLYMPIQUE 1997
1/8e de finale de la Coupe des Coupes

Finale de la Coupe de France 1996 : Auxerre bat Nîmes et réalise le doublé. Le club bourguignon va forcément en C1, laissant sa place en C2 à Nîmes. Une aubaine pour les nîmois ! Ils seront d'ailleurs accompagné par le PSG, vainqueur de l'édition précédente. Les gardois débutent en 1/16e contre le Budapest Honved. Deux victoires totalement inespéré profite à Nîmes et les voilà en 1/8 de finale. C'est l'AIK Solna, club suédois qui se met en travers des français. Un nom peu huppé par rapport aux autres clubs qualifiés (Liverpool, Fiorentina, PSG, Barcelone), mais que les nîmois ne parviendront pas à éliminer. Solna s'impose 3-1 aux Costières et se fait peur en perdant 1-0 en Suède. Et donc malgré 3 victoires sur 4, Nîmes sort de la C2. Mais alors qu'y a-t-il de si incroyable pour qu'il soit 26e  dans ce classement ? Oh, trois fois rien, Nîmes n'est qu'en National (oui oui, le troisième échelon du foot français) au moment des faits !!!
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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Ven Fév 10, 2017 13:11 pm

25 : AS MONACO 1990
½ finale de la Coupe des Coupes

La première grande épopée monégasque ne prend forme qu'en 1989/90. Elle est tardive, surtout que Monaco est déjà multiple champion de France. Mais c'est par la Coupe de France que l'ASM va connaître ses premiers grands frissons. L'équipe mené par l'excellent Arsène Wenger n'en n'est qu'a ses balbutiements, mais le coach actuel d'Arsenal façonne déjà très bien son effectif. Belenenses (Por), Dynamo Berlin (RDA) et Valladolid (Esp) seront sortis par les français. Mais maintenant, les limites se font sentir et l'équipe n'a pas encore exposé tout son potentiel. Il faudra la Sampdoria de Gênes pour sortir ces petits monégasques (2-2 0-2) en demi-finale car Monaco n'aura finalement gagné qu'une rencontre en huit matches (1/16e retour face aux portugais). En tout cas, cette saison aura permis de lancer l'ASM sur la scène européenne...


24 : FC NANTES 1980
½ finale de la Coupe des Coupes

Le premier grand parcours ici aussi des nantais. En huit matches de C2, les nantais en auront gagné six ! Cliftonville, un club nord-irlandais leur aura permis de prendre confiance (1-0 7-0), suivi du Steaua Bucarest. Le quart du FCN sera chaud : le Dynamo Moscou est un bon adversaire, comme la plupart des clubs soviétiques dans les années 80. La victoire sera confirmé dès l'aller à Marcel Saupin (2-0), tandis que le retour sera remporté par les joueurs d'URSS (3-2), Henri Michel et José Touré s'occupant de marquer là-bas, La demi sera le choc entre Nantes et Valence, emmené par leur attaquant argentin, Mario Kempes ! L'aller se passera bien mais pas le retour ou les valencians seront impitoyables au Mestalla (2-1 0-4). Dommage pour les jaunes et verts qui aurait mérité une meilleure fin...


23 : AS MONACO 1994
½ finale de la Ligue des Champions

Cet ASM n'aurait jamais du participer à cette C1, mais à la C3. L'OM champion de France finalement destitué à cause de l'affaire VA-OM, ne disputera pas la Ligue des Champions (et la Coupe Intercontinentale que gagnera finalement à l'AC Milan). Dans les instances françaises, il faut quand même envoyer un représentant en C1. Le Paris SG, 2e du championnat ne veut pas et refuse poliment (sous peine de polémique ? Les PSG-OM à l'époque sont très tendues...), alors la place est proposé à Monaco qui avait fini 3e. Et Monaco accepta. Si bien que Monaco va se retrouver dans les 8 meilleurs équipes européennes après deux tours préliminaires disputés (AEK et Steaua). Ils sont alors opposés au Spartak Moscou, à Barcelone et Galatasaray. Ce fut difficile pour l'ASM mais ils verront les demi-finales avec Barcelone.
La demi-finale Monaco-AC Milan est donc assez épique puisque Milan avait perdu en finale contre Marseille la saison d'avant et que si l'OM avait pu participer, nul doute qu'ils auraient également affronté les italiens. Mais cette demi-finale se joue sur un match seulement et Monaco ne verra pas le jour à San Siro (0-3). Milan qui explosera Barcelone en finale d'ailleurs (4-0)...


22 : RC LENS 2000
½ finale de la Coupe UEFA

Lens est l'équipe en forme sur ces dernières années. Champion en 1998, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1999, c'est d'ailleurs par cette dernière que le RC Lens se qualifie en C3. Mais cette saison sera paradoxal. En championnat, l'entame est nul et le club se morfond en queue de classement (14e) mais l'Europe sera la survie du club qui s'en servira pour remonter en championnat. Le Maccabi Tel-Aviv est battu de justesse avant de partir en 1/32e. Puis Arnhem tombe aussi. Mais le déclic de ce parcours est forcément en 1/16e contre Kaiserslautern. A l'époque, ces allemands sont forts et gagne 2-1 à Bollaert. On imagine mal Lens, mal embarqué cette saison, renverser la vapeur... et pourtant les nordistes balaieront les allemands 4-1 ! Après ça, les lensois sont chaud bouillants et exécutent l'Atletico puis le Celta Vigo. La demi-finale est là, avec Arsenal en face... Lens qui avait déjà fait la peau des Gunners la saison précédente en C1 (un nul puis une victoire à Highbury) restent décomplexé, mais ne trouvent pas la faille en Angleterre. Pire, ils s'inclineront chez eux aussi. Belle performance de Lens, qui en aurait mérité bien d'autres...


21 : FC NANTES 1996
½ Finale de la Ligue des Champions

Le FCN est intouchable en cette saison 1994/95. Une seule défaite en championnat, sur 38 matches, est un record qui tient toujours. A l'époque, le trio Loko-Ouédec-Pédros tient la forme. Ils restent tous les trois pour y disputer la Ligue des Champions. A l'époque, les clubs français atteignaient au moins les quarts, ce que fera Nantes est encore mieux. Dans un groupe largement à leur portée (Porto et le Panathinaikos sont de même niveau il y a 20 ans), les nantais piétinent finalement et ne gagne que deux matches (contre Aalborg) et sortent second derrière le Pana. Ironie du sort, c'est le premier d'un groupe faible (d'un groupe ou l'on rigolerait aujourd'hui d'ailleurs : Spartak, Rosenborg, Legia et Blackburn) que les nantais affronteront. En plus, les russes ont le championnat coupés pendant l'hiver, ce qui fait que le Spartak n'arrive pas en bonne condition physique dans ce quart que maîtriseront les français. Mais Nantes n'est pas verni et est tombé dans la partie du tableau difficile (de l'autre côté, il y avait un Pana-Legia Varsovie!!!) pour finalement se taper la Juventus. Elle ne laissera aucune chance à Nantes dès l'aller (2-0) avant que ces derniers ne sauvent l'honneur à la Beaujoire (3-2).
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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Sam Fév 11, 2017 13:22 pm

20 : AS MONACO 1998
1/2 finale de la Ligue des Champions
Strasbourg peut donc l'avoir mauvaise à cause de cet ASM 97/98. Champions de France avec Henry, Barthez, Trezeguet ou Dumas, l'ASM arrive tambour battant dans cette C1 (qu'elle joue avec le PSG). Sans gros clubs dans le groupe (Sporting CP, Lierse, Leverkusen), Monaco passe la première et finit en tête battant au goal-average les allemands. Un avantage ? Bof, puisque les français devront affronter quand même Manchester United alors que les allemands joueront contre le futur vainqueur, le Real Madrid. L'ASM la joue malin et rien ne sera marqué à Louis II. Au retour, c'est Monaco qui égalisera et donnera la qualif' grâce au but marqué en Angleterre. La demi opposera Monaco au finaliste de la saison passée. Et Monaco ne fera pas le poids contre cette Juventus de Deschamps et Zidane. Broyé 4-1 au Stadio Delle Alpi, Monaco fera comme Nantes deux ans plus tôt et sauvera l'honneur 3-2.


19 : OM 1999
Finaliste de la Coupe UEFA

Ils sont encore trois en lice en quart de finale de C3 : Lyon (contre Bologne), Bordeaux (contre Parme) et l'OM (contre le Celta Vigo). On se dit alors qu'il y en a bien un qui va arriver en finale ! Surtout que c'est très prisé en France depuis le début de la décennie...Mais Bordeaux prendra la pilule à Parme (0-6) et Lyon à Bologne (0-3). Il ne reste donc que ces solides marseillais qui joue sur deux fronts : la C3 et le championnat, où ils sont au mano à mano avec Bordeaux. Leur parcours en coupe d'Europe ne fut pas de tout repos : à part le Sigma Olomouc en 1/32e, c'est le Werder et Monaco qui se sont fait taper jusque là par ces marseillais. Alors du coup, l'OM sauve les français dans ces quarts et sort Vigo. Ils ont même l'occasion de venger l'autre Olympique, en affrontant Bologne en demi, ce qu'ils feront, mais après une chaude fin de match retour. Alors que le match aller se solda par un 0-0 au Vel', Bologne crie au scandale pour le pénalty sifflé en faveur de l'OM à la 88e. Laurent Blanc s'y prendra à deux fois pour inscrire ce but et aller en finale... mais avec les suspendus du match à Bologne et les blessées, Marseille ne pourra rien faire contre Parme en finale (3-0)... L'âge d'or de l'OM vient de passer après ces trois finales en dix ans ? C'est ce que l'on croit...


18 : GIRONDINS DE BORDEAUX 2010
¼ de finale de la Ligue des Champions

Bordeaux revient en C1 en tant que champion de France. Ils viennent enfin de briser la série de sept années de succès lyonnais (ils sont en C1 aussi hein!) et ont un effectif bien garni (Fernando, Wendel, Gourcuff, Ramé, Planus et Chamakh entre autres). Mais vu que les lyonnais, malgré leur supériorité en France n'arrivent pas à conclure en C1, on se dit quand même que Bordeaux, ça va être dur. Puis très dur quand on voit que le tirage au sort leur donne la Juventus, le Bayern et le Maccabi !!! On leur promet la 3e place ? Ils finissent premier ! Un nul d'abord contre la Juve là-bas puis 5 victoires d'affilée (oui, ça fait aussi deux victoires contre le Bayern) et les voilà large premiers, les allemands les accompagnant en 1/8e. On pense alors que Bordeaux capable de tout, et la suite sera, malgré des adversaires au nom moins clinquant, dans la même lignée qu'en phase de groupe. L'Olympiakos est écartée en huitièmes (merci Ciani qui marque le but de la victoire en Grèce) et les voilà contre... Lyon en quarts. De l'inédit pour la France qui est sur d'avoir un club en demi. Seulement, Lyon se vengera en quelque sorte de leur avoir brisé la série de 7 titres en championnat et les mettra sur la touche (3-1 0-1). Bordeaux en C1 cette année, c'est 8 victoires en 10 matches. Solide.



17 : AJ AUXERRE 1997
¼ de finale de la Ligue des Champions

Le doublé coupe-championnat d'Auxerre est un des rares faits réussi en France. Avec cette génération talentueuse, on les voit aller loin aussi. Mais il faut éliminer l'Ajax, les Rangers et/ou les Grasshoppers. Quatre victoires plus tard, les voilà premiers, battant au goal-average les hollandais. L'Ajax leur sourit toujours !. En quarts, c'est l'heure la revanche ? Le Borussia Dortmund, sont terrible adversaire de 1993, lui barre le passage. Auxerre peut-il tenter quelque chose ? Après le 1-3 au WestfalenStadion, on peut tenter le 2-0 qui écœuraient les allemands et ils seraient quittes. Mais le Borussia est une forte tête. Ils s'imposent en force à l'Abbé-Deschamps (1-0) et fonce vers le titre qu'il remporteront contre le tenant, la Juventus.


16 : GIRONDINS DE BORDEAUX 1985
½ finale de Coupe d'Europe des clubs champions

Et voilà le premier fait d'armes des girondins ! Taille patron cette saison, Bordeaux reste le géant français de cette seconde partie des années 80, Nantes étant l'autre de la première partie. Après leur titre en 1984, les bordelais sont chaud bouillant. Chalana, Giresse, Rohr, Lacombe, Muller, Tigana, tous mené par Aimé Jacquet, sont là et ça va faire mal ! Si en championnat ils se dirigent vers un 2e titre d'affilée, c'est en C1 qu'ils font leur trou : Bilbao tombe pour un but en 1/16e et le Dinamo Bucarest s'inclinera en prolongation en 1/8e. Bordeaux ne gagne pas largement mais se trouve être solide. Les quarts font très « exotique » puisque sont qualifiés notamment le Sparta Prague, le Panathinaikos, l'Austria Vienne, Goteborg et le Dniepr Dniepropetrovsk, adversaire justement des girondins. L'URSS est rude a cet époque de l'année en mars car il fait encore froid. Bordeaux n'entame pas le match retour dans la sérénité, entre le score de l'aller (1-1), et les installations dont les bordelais et leur président, Claude Bez, se plaindront. Sur une pelouse déplorable, Tusseau répondra aux soviétiques (1-1) Les pénalties seront favorables aux français qui attendent la Juventus de Platini ! Une fois de plus, la Juve ne laisse aucune chance au club français se rendant chez lui (3-0), mais le retour sera chaud pour les italiens (2-0) qui ont du faire face à une incroyable débauche d'énergie des bordelais.
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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Dim Fév 12, 2017 14:43 pm

15 : RC STRASBOURG 1980
¼ de finale de Coupe d'Europe des clubs champions

Et de trois pour Strasbourg ! Après 1965 et 1998, voici donc 1980. Il faut savoir que les strasbourgeois avaient retrouvés la Division 1 en aout 1977 pour y finir 3e (!). Puis les voilà même champions de France en juin 1979 ! Surprenant champion, les voilà néanmoins en C1, prêts à jouer les troubles-fêtes. Mais peuvent-ils appliquer ce qu'ils ont fait en championnat, à la coupe d'Europe ? Finalement non ! Le tour de chauffe habituel est passé (un obscur club norvégien battu 2-1 et 4-0). En huitièmes, c'est le Dukla Prague (actuel 1.FK Příbram) qui sera difficilement vaincu en prolongation. Les voilà dans le top 8 !
Mais le quart s'annonce dur, c'est l'Ajax en face ! Et là aussi les clubs hollandais paraissent difficile à contourner pour les français puisque la Meinau y verra un 0-0 avant de voir ses protégés explosé 4-0 aux Pays Bas. Après le carton du PSV face à Bastia deux ans avant, ça fait beaucoup...


14 : FC SOCHAUX 1981
½ finale de la Coupe UEFA

Il y a des choses qui peuvent paraître bizarre pour les jeunes. Oui, Sochaux a été un modèle pendant un court moment mais ils en ont bien profité.
Sochaux n'avait disputé que deux fois une coupe d'Europe avant. Il n'en a pas non plus beaucoup disputé après. Mais cette épopée 81, chaque supporter du 25 la connaît. Les doubistes, surprenant 4e de D1, passe donc par la case C3. Emmenés par Genghini et Stopyra, deux futurs Bleus, les sochaliens passent l'obstacle suisse en 1/32e puis l'obstacle portugais en 1/16e (Servette & Boavista). Sochaux en huitièmes, c'est très bien mais bon l'adversaire est l'Eintracht de Francfort, le tenant du titre et futur vainqueur de la Coupe d'Allemagne. Le gros morceau quoi. Sochaux est décomplexé à mort et joue crânement sa chance. Battu 2-4 en RFA, Sochaux ferme le rideau au retour et déboîte les allemands 2-0 !!! Patrick Revelli devient un héros au club et offre un beau cadeau de Noël aux français. Les Grasshoppers en quarts constateront les dégâts, Sochaux file en demi contre l'AZ 67 (aujourd'hui, AZ Alkmaar). Si les hollandais font 1-1 à Bonal, c'est bien Genghini qui ouvre le score aux Pays Bas. Mais son équipe ne suivra pas (défaite 3-2) et Sochaux tombe avec les honneurs. La finale sera entre Ipswich Town et l'AZ...une autre époque !


13 : OLYMPIQUE LYONNAIS 2010
½ finale de la Ligue des Champions

C'est assez particulier pour les supporteurs lyonnais de plus de vingt ans. Ils vous diront que les plus belles années de l'OL en C1 sont les 3 quarts de finale consécutifs obtenus entre 2004 et 2006. Pourtant, Lyon, qui n'était déjà plus le Lyon qui gagnait en championnat, va aller chercher sa demi finale de C1 en 2010, au calme. Ça démarre de loin pour l'OL, qui passe par les barrages en écrasant son homologue belge, Anderlecht, 5-1 puis 3-1. Et si pour Bordeaux, ça passe tranquille en phase de poules, ça l'est aussi pour Lyon (et moins pour Marseille, reversé en C3... encore). Florentins et lyonnais se partagent le butin (1-0 chacun l'un face à l'autre), laissant Liverpool dans le caniveau de la C3. Sans la Juve et sans Liverpool, que les clubs français ont viré de cette coupe, on peut attendre une nouvelle surprise Et elle sera là avec Lyon qui sort le Real Madrid ! Décidément pas résolu à battre les français, les joueurs du Real reçoivent encore une leçon (modeste cette fois) du septuple champion de France. En quarts de finale, le Bordeaux-Lyon tient ses promesses et les rhodaniens font la peau aux girondins. La demi aller contre le Bayern est équilibré (défaite 1-0 à l'Allianz Arena), mais Lyon craque chez lui et s'incline lourdement 3-0. Pour la dernière grande épopée lyonnaise, c'est moche...


12 : SC BASTIA 1978
Finaliste de la Coupe UEFA

Quand on demande quels clubs français de football ont réussi à se hisser en finale d'une des trois coupes d'Europe, ils oublieront forcément Bastia. Oui, ce petit club insulaire a, l'espace d'une saison, réussi à faire parti des meilleurs. Quand leur 2e aventure européenne se profila, on attendait pas grand-chose des corses qui n'avaient pas l'habitude de jouer ce genre de matches. Qu'ils se fassent plaisir !
Ils ont joué et se sont pris au jeu...le premier tour les opposent au Sporting CP, autant dire un bon morceau. Mais Bastia n'a pas peur. S'ils marquent un but, on en mets deux, aurait pu être la devise du club cette saison-là. Les portugais sortent la tête basse (3-2 2-1), ainsi que Newcastle dans la fouléeb (2-1 3-1) ! Arrivé décembre, c'est le Torino qui grince des dents contre les bleus (2-1 3-2). Six matches, six victoires en 1977 !!!
Bastia est en quart et ne fait toujours pas dans le détail. Ils reçoivent encore à l'aller (comme depuis le début de la coupe) mais font sauter le Carl Zeiss Iena 7-2 avant de se reposer là-bas. La demi-finale est contre les Grasshoppers (grand club suisse à l'époque, comme on l'a vu avec Sochaux). Mais les français commencent cette fois-ci à l’extérieur, et par une défaite qui plus est. La courte victoire au retour sera le résultat d'une incroyable saison, une finale de C3 ! Face au PSV à Furiani (les finales de C3 furent en aller-retour jusqu'en 1998), les corses ne marquent pas, les hollandais non plus et le retour fut très dur avec cette lourde défaite 0-3. Un maure ne meurt jamais.


11 : AS MONACO 1992
Finaliste de la Coupe des coupes

Après une demi dans cette même coupe deux ans avant, Monaco avait l'expérience nécessaire cette fois ci pour aller aussi loin, et avec la manière. Wenger est toujours là, les meilleurs joueurs aussi (Djorkaeff, Petit, Weah) et Swansea en fait les frais de suite (8-0 à Louis II !)
Les choses sérieuses commencent en 1/8 avec Norrkoping (Sue). Les clubs suédois sont dans le coup régulièrement et ne sera battu que d'un but à chaque match. Puis la Roma se dresse devant les monégasques. Monaco a la chance de les recevoir au retour et tient le 0-0 à l'Olimpico. Le retour est tendu mais l'ASM fait front et finira par marquer le but salvateur. Puis c'est le Feyenoord sur la route de Monaco. La ruse est de mise puisqu'il y aura deux matches nuls dont le 2-2 à Rotterdam qui qualifie une fois de plus Monaco. La finale sera contre le Werder Brême le 6 mai 1992. Mais un drame en France intervient la veille. En effet lors de la demi-finale de coupe opposant le SC Bastia à Marseille une tribune s'effondre, faisant 18 morts et plus de 2 000 blessés. La France du foot est sous le choc. Le lendemain, Monaco perdra la finale de C2. Certains diront que les français n'avaient pas la tête au match, certains diront que les allemands ont été plus forts. Peu importe qui a raison, le football français ne méritait pas ça et va descendre doucement des les abysses, dont le fond sera le France-Bulgarie...
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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Lun Fév 13, 2017 11:58 am

10 : AJ AUXERRE 1993
½ finale de la Coupe UEFA

Impossible de ne pas avoir vibré devant ce parcours des auxerrois pour ceux qui ont suivi leur chemin à cet époque. Auxerre, c'est encore et ça reste le petit club du village, le petit poucet qui s'invite à la table des grands. Pourtant, Auxerre en est à sa 6e campagne européenne depuis sa remontée dans l'élite en 1980. Jusque-là, seul celle de 89/90 est restée dans les mémoires puisque Auxerre ira jusqu'en quart de finale. Mais cette fois-ci, non seulement ce fut beau à voir mais la fin fut très cruel.

Auxerre finit une fois de plus dans les cinq premiers du championnat en 1992 et accroche la qualification en UEFA. Accompagné de Caen et du PSG, la France a trois clubs pouvant espérer.
Lors des 1/32e c'est le Lokomotiv Plovdiv (Bul) qui sera la premier adversaire des bourguignons. Cette confrontation ne sera qu'une étape car si les bulgares s'accrochent chez eux, ils prendront la marée au retour (2-2 1-7), Auxerre reste très concentré et offre un nouveau carton à ses supporteurs, en scalpant Copenhague dès l'aller (5-0) et confirmant au retour. Bon, ça paraît simple comme ça, mais dès l'hiver, c'est une autre histoire. Le Standard de Liège arrive. Les clubs belges ont encore de la réserve en ce début des 90's. Auxerre va décrocher sereinement le nul à Liège avant de confirmer, non sans se faire peur chez lui. Et puis vient ce quart de finale légendaire en mars.

Auxerre reçoit l'Ajax à l'aller. Les hollandais, mené par Louis van Gaal, déjà, le même qui va les amener à la victoire en C1 1995, sont fin prêts et Auxerre pense se faire submergé par les Van der Sar, De Boer, Davids ou encore Bergkamp. Mais un homme connaît bien l'Ajax, c'est Frank Verlaat, le hollandais d'Auxerre. Du coup, il motive notamment les troupes défensives et les français finissent par remporter ce match 4-2 ! Le retour est très stressant pour Auxerre mais tiendra le coup en perdant sur le plus petit des scores. Le premier grand exploit d'Auxerre !!!

Alors vint cette demi-finale contre le Borussia Dortmund. Cette fois-ci, les allemands reçoivent en premier et clouent le bec de ces petits français (2-0)... C'était sans compter sur les hommes de Guy Roux ! Le 20 avril, Auxerre touche la perfection et aura joué son match le plus abouti de sa carrière européenne. Le Borussia ne parvient pas à réagir et Auxerre s'impose 2-0 également . On passe par les prolongations, sans succès (sauf pour le carton rouge de chaque côté!). Puis arrive cette séance de tirs aux buts. A Auxerre, on imagine même pas la catastrophe que serait de se faire éliminer devant ses supporteurs après une rencontre dominé comme celle-ci. Et pourtant...la séance elle-même est parfaite, personne ne rate son tir après les cinq tentatives obligatoires de chaque côté. Il faut pourtant envoyer des joueurs. Michael Rummenigge marque et laisse la place à Stéphane Mahé. Le français rate son tir et envoie Dortmund en finale. Mahé est inconsolable, pleurant de toutes ses larmes dans les bras de coéquipiers qui ont tant donné avec lui. Auxerre voit son rêve passer... dommage car la finale aurait pu les opposer au PSG, mais ça c'est une autre histoire...


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9 : OM 2004
Finaliste de la Coupe UEFA

Marseille en a disputé des finales de coupe d'Europe... et celle-ci fut une des plus frustrantes avec celle de 1991. L'OM cette année-là, recrute le buteur guingampais, Drogba. Il est accompagné de Mido et Marlet à la pointe de l'attaque, épaulé notamment par Skacel, Vachousek, Battles, Meriem, Meité, Dos Santos et j'en passe... même Fabien Barthez est là ! Cet effectif a une belle bouche mais doit déjà tirer la tronche après la phase de poules de Ligue des Champions. Avec Porto (vainqueur de la C3 6 mois auparavant), du Real Madrid de Zidane et du Partizan Belgrade, cet OM s'est déjà planté. La direction fait également la tête, son entraîneur, Alain Perrin, aussi. Il faut revoir les ambitions à la baisse.

Reversé en C3, les marseillais veulent donc tenter quelque chose. Ils rejoignent Auxerre et Bordeaux, présents depuis le début. Les trois clubs passent en 1/8 avant qu'Auxerre craque à Eindhoven. Alors que dire du choc Liverpool-OM ? On donne pas cher des mecs du 13, mais les ptits gars décrochent un nul mérité à Anfield (1-1) avant de croquer les Reds à domicile (2-1). Le tour suivant met l'Inter sur leur passage. Et on retrouve l'OM des belles années. Toujours aussi solides, les français bousculent les italiens et vont même s'imposer là bas (0-1 0-1) On sent alors que quelque chose s'est passée dans les têtes marseillaises depuis Liverpool. Si ils ne mettent la même intensité en championnat, l'OM est imprenable en C3. Décidé à ne pas faire les même erreurs en Ligue des Champions contre les grands clubs, l'OM enchaîne contre Newcastle en demi. Marseille n'encaisse pas de but sur ce tour non plus et sort les anglais (0-0 2-0). 4e finale pour Marseille !

Marseille et Valence s'affronte donc en Suède pour cette finale de C3. Valence est à l'époque un des larrons capable de remporter la Liga (ce qu'ils feront d'ailleurs), tout comme le Deportivo, le Barça ou le Real, une époque où il y avait plus d'espoir...mais ce Valence-là, c'est aussi deux finales de Ligue des champions perdues en 2000 contre le Real et en 2001 contre le Bayern. Enfin, c'est ces mêmes espagnols qui ont sorti Bordeaux en quart (2-1 2-1) Et là, on mesure le morceau à battre.

Malheureusement, la finale va tourner court avant la pause. Barthez sort dans les pieds d'un attaquant valencian et commet une faute dans sa surface. L’arbitre sort le carton rouge pour le gardien champion du monde et indique le point de pénalty ! Enorme coup dur ! Meriem en fait les frais et laisse se place au gardien remplaçant, Gavanon. Qui encaissera le pénalty puisqu'il n'était pas chaud. Derrière, à 10 contre 11, c'est forcément plus compliqué. Le duo Drogba-Marlet est impuissant et ne peut attaquer et défendre. Mista rajoutera un but avant l'heure de jeu et clouera définitivement cet OM qui franchement aurait du gagner...et aurait pu faire la Supercoupe d'Europe contre Monaco... mais ça c'est une autre histoire...


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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Mar Fév 14, 2017 13:56 pm

8 : OLYMPIQUE LYONNAIS 2004 – 2006
¼ de finale de Ligue des Champions 2004
¼ de finale de Ligue des Champions 2005
¼ de finale de Ligue des Champions 2006


La belle époque... Lyon, qui devient alors la machine qui écrase tout sur son passage veut imposer son talent à l'Europe. En recrutant malin (Diarra, Tiago, Essien, tous arrivé en cours de route par exemple) et en faisant confiance aux jeunes du centre de formation (Berthod, Govou) ou de Ligue 1 (Luyindula), le président Aulas mets en place une équipe difficile à bouger. Si elle bat des records en Ligue 1, c'est en C1 que Lyon veut progresser. En 2003/04, Lyon sort premier de son groupe de Ligue des Champions (devant le Bayern, qui est battu chez lui par l'OL) et se hisse en quarts de finale pour la première fois de son histoire. C'est le FC Porto, vainqueur de la Coupe UEFA la saison précédente (Porto aura d'ailleurs rencontré les trois clubs français qualifiés en C1 cette saison-là) qui se dresse sur le passage des français. Mais l'expérience de Porto penche dans la balance et s'impose finalement (2-0 à Porto puis 2-2 à Lyon). Pas grave, Lyon retente le coup la saison suivante.

En 2005, Lyon est encore mieux rôdé et finit à nouveau premier du groupe devant Manchester (2-2 2-1 pour Lyon) et en gagnant les quatre autres matches du groupe. Puis les lyonnais ont aperçu rapidement le Werder qui voulait jouer le 1/8 de finale (0-3 2-7), mais pas le temps, l'OL est attendu en quarts contre le PSV Eindhoven. Les hollandais viennent de sortir Monaco et apprécient la nourriture française cette saison-là. Mais Lyon s'avère difficile à croquer (1-1 1-1a.p.) Il faut recourir au pénos et Lyon se troue maladroitement. Raté à nouveau... jamais deux sans trois ?

Ok, ça marche. En 2006, on prend le même et on recommence. Lyon écrase la concurrence une fois de plus en poules, finissant à nouveau premier devant le Real Madrid qui n'a fait que constater les dégâts (3-0 1-1). Le 1/8 est contre le PSV qui se fera cette fois-ci balayé 5-0 sur l'ensemble des deux matches. Vont-ils enfin y arriver ? Le Milan de Ancelotti est là cette fois-ci. Mais Milan tient Lyon en échec à Gerland (0-0). Puis le retour est jouissif pendant 88 minutes. Lyon tient sa qualification (Diarra a répondu à Inzaghi) avant que ce diable d'attaquant y aille de son doublé à deux minutes du terme. Lyon perd la tête, attaque à tout-va et se fait contrer par Shevchenko du droit dans les arrêts de jeu (1-3). Énorme désillusion pour Lyon qui coince encore en quart..tiens, ça me rappelle un cas de figure récent...

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7 : PARIS SG 2013 – 2016
¼ de finale de Ligue des Champions 2013
¼ de finale de Ligue des Champions 2014
¼ de finale de Ligue des Champions 2015
¼ de finale de Ligue des Champions 2016


Ah mais oui, le PSG qui encore PIRE que les lyonnais, finalement... non en fait c'est difficile et le contexte n'est pas le même. Gageons que le PSG aurait certainement fait mieux que des quarts si ils avaient été pleins aux as il y a dix ans, où l'économie du foot n'était pas la même... alors que dire de nouveau sur ce cas Paris alors tout a été dit depuis 4 ans ? Ben pas grand chose en fait. Ce Paris a été construit à par les qataris en juillet 2011 et il a fallu attendre seulement deux ans avant le PSG ne glisse en quarts pour la première fois. Rien de honteux à sortir lors de cette première fois puisque son adversaire n'est autre que Barcelone, une des 3 grandes superpuissance européennes. Paris a eu tout le temps de s'aiguiser les dents en poules (Porto, Kiev, Zagreb) et en 1/8 (Valence CF). Mais Barcelone c'est un autre niveau... que Paris touchera pourtant deux fois (2-2 1-1). Le but à l’extérieur les éliminent mais l'Europe est prévenu... Paris est là !

En 2014, le groupe est une formalité (Benfica, Olympiakos, Anderlecht), les 1/8 également (Leverkusen est battu 0-4 et 1-2). On va assister enfin un gros match de Paris en C1 contre Chelsea en quarts... seulement, le but à l’extérieur les éliminent encore (3-1 0-2). C'est balaud et on espère évidemment côté français que 2015 soit enfin l'année où le PSG franchit l'étape. Le groupe est plus légendaire (Barcelone et Ajax) mais les parisiens se qualifient en tant que 2e et tombe encore sur Chelsea, mais en 1/8 cette fois-ci. Les anglais sont moins fringants cette saison...et Paris passe grâce aux buts à l'extérieur, histoire de bien se moquer des londoniens...les quarts sont également moins exotiques puisque Barcelone est encore là ! Après les confrontations en phase de groupes (3-2 puis 1-3), on se dit que Paris peut bien réussir cette fois-ci... Peine perdue, le sous marin francilien coulera par deux fois (1-3 0-2)... Ca commence à faire beaucoup pour le club et les supporteurs qui attendent mieux, tout en évitant d'affronter Chelsea et Barcelone la saison suivante... vœu a moitié exaucé !

Mais c'est le Real qui tombe pour Paris en poules en 2015/16... les matches sont serrées et le Real s'en sort de peu (0-1 0-0). On retrouve Paris en quarts après avoir sorti... Chelsea en huitièmes. Et cette fois-ci, pas de Barça (qui sera éliminé en quarts par l'Atletico), mais Manchester City ! City n'est pas coutumier des quarts, puisque malgré la super puissance financière du club, les anglais, contrairement au PSG, n'avaient pas encore atteint ce stade de la compétition. Et si City fait un bon match au Parc (2-2), les parisiens seront aussi impuissants au retour et c'est de Bruyne qui crucifiera les français (0-1). Encore raté...

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Re: Les plus beaux parcours des clubs français en Coupe d'Europe

Messagede Lord casa » Mer Fév 15, 2017 11:31 am

6 : GIRONDINS DE BORDEAUX 1996
Finaliste de la Coupe UEFA

Si l'on demande à un fan de football français quel est le plus beau parcours des girondins de Bordeaux, il y a des chances qu'il vous réponde : « La finale 1996 ! »
Pourtant, c'était trèèèès loin d'être gagné, cette participation à la finale de la Coupe UEFA... tellement loin que Bordeaux commence en fait son aventure européenne en Coupe Intertoto en juin 1995...Slavo Muslin est alors l'entraîneur bordelais qui a fini 7e de Division 1. Du coup, accompagné de Cannes, Strasbourg et Metz, les girondins disputent la première édition de cet Intertoto, bizarrement formulé. Phase de poules de 5 équipes, puis 1/8 et ¼ sur un match avant de jouer les demis sur un aller-retour. Une finale ? Non, les vainqueurs des demi-finales se qualifient en C3. Un bon gros souk !

Bref, Bordeaux sort tranquillou de cet usine à gaz, accompagné de... Strasbourg le 22 aout 1995, soit sept semaines après leur entrée en lice. Les français viennent déjà de jouer huit matches de coupe d'Europe et sont donc bien chaud pour entamer le championnat ? Pas vraiment, Bordeaux rame dans cette première partie de saison...pourtant, le même effectif gagne et passe les tours de la Coupe UEFA. Skopje (1/32e), le Rotor Volgograd (1/16e) et le Bétis Séville (1/8e) tombent dans l'escarcelle des bordelais. Le FCGB joue au docteur Jekyll et mister Hyde quand le 4 février, Slavo Muslin est limogé, laissant sa place à Gernot Rohr, ancien du cru. Ça ne changera rien en championnat, où Bordeaux finira 16e, à quatre points du premier relégable, Gueugnon. Mais le coup fort de ce parcours 1995/96 reste évidemment ce quart de finale retour au Parc Lescure contre le Milan AC.

A l'aller, Bordeaux a bu la tasse 2-0 et se retrouve avec le pire score à remonter chez lui. Côté milanais, on retrouve Maldini et Costacurta, la défense centrale légendaire, mais aussi Patrick Vieira, arrivé en novembre en Italie de l'AS Cannes. Citons également Baresi, Desailly, Weah ou Baggio. Difficile pour les non connus comme Toyes ou Lucas, mais ils peuvent s'appuyer les néo-internationaux français, Zizou, Duga et Liza. Et la Parc Lescure va s'embraser comme jamais. Tholot puis Dugarry par deux fois viennent achever les milanais. Les 32 000 spectateurs n'en reviennent pas, Milan est tombé au terme d'un incroyable match. La demi-finale est un énorme coup de chance puisque les sudistes se déplacent à Prague, y affronter le Slavia alors que l'autre demi oppose le Bayern au Barça !!! Bordeaux brille par sa défense pourtant si mauvaise en championnat (1-0 1-0) et gagne son billet pour la finale. Mais ses 19e et 20e match européen cette saison seront ceux de trop. Dugarry et Zidane sont absent à l'aller en Allemagne. C'est du coup plus compliqué et Bordeaux perd 2-0... rebelote, comme les quarts ? Pas du tout, le Bayern se balade et remporte le trophée (3-1).

Après 11 mois et 20 matches, Bordeaux s'incline finalement au bout du bout. Une incroyable épopée que malheureusement Bordeaux ne pourra refaire car beaucoup de joueurs seront alors demandé pendant l'intersaison. Si bien que le titre de champion de France 1999 sera gagné sans aucun joueur de la finale de 1996...

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5 : STADE DE REIMS 1956 – 1959
Finaliste de la Coupe des clubs champions 1956
Finaliste de la Coupe des clubs champions 1959


Voilà le pionnier. Reims, c'est simplement un club qui a fait le yo-yo L1/L2 à l'intersaison pour nous, mais pour les très vieux, c'était simplement les meilleurs. A l'époque où le professionnalisme n'est présent qu'en France que depuis 1932, une équipe domine les années 50 : Reims. Le Stade, c'est six titres de champion de France entre 1949 et 1962.

En parallèle, les anglais déclarent que Wolverhampton est le meilleur club du monde après une série de matches amicaux de leur part. Le journal l'Equipe n'est évidemment pas d'accord et propose, par le biais de son directeur, Gabriel Hanot, de créer une compétition européenne, histoire de régler tout ça sur le terrain. Hanot n'est pas fou, il sait que les clubs français ne sont pas si loin, puisque depuis dix ans, un élu de Division 1 est choisi pour disputer la Coupe Latine, qui opposent les champions portugais, espagnols, italiens et donc français. Les français s'y comportent plutôt bien d'ailleurs. Une fois le terrain administratif effectué, le 4 septembre 1955 a lieu le premier de la Coupe des Clubs champions entre le Partizan Belgrade, qui rend visite au Sporting Lisbonne. Quid des rémois là-dedans ? Ils sont invités à y participer en tant que champion de France, mais ce n'est pas le cas pour tous les pays. L'Angleterre refuse d'envoyer son poulain Chelsea, certains autres pays envoient ce qu'ils peuvent, à l'instar de la Suisse et le Servette (6e du dernier championnat) ou simplement le Partizan (5e) et le Sporting (3e). Est-il alors illogique de voir finalement la première finale entre deux clubs ayant été champion l'année précédente ? Le Real se faufile en finale, mais a failli sortir en quarts contre le Partizan (4-0 0-3), quant à Reims, c'est Aarhus (Dan), le Voros Lobogo (Hon) et Hibernians (Eco) qui seront écartés. Reims et Madrid s'affrontent donc en finale et voit les rémois menés 2-0 en dix minutes par Leblond et Tremplin. Mais le Real se chargera de ramener les français à la réalité. Score final 4-3.

En 1959, beaucoup de choses ont changé en France, mais le Real est toujours sur le toit de l'Europe depuis 1956. Personne ne les a détrôné. Et Reims revient à la charge. Débarrassée de Ards (IrN), d'Helsinki (Fin), du Standard (qui a failli leur faire la peau 2-0 0-3) et des Young Boys (Sui), les voilà à nouveau contre l'ogre européen. Jonquet, Penverne, Fontaine et Vincent sont internationaux et viennent de finir 3e avec la France à la Coupe du Monde 1958 en Suède. Ils veulent plus. Mais le Real est intraitable et l'emporte 2-0 grâce entre autres à Raymond Kopa, ancien rémois. Cette finale de 1959 restera la dernière avant celle de Saint-Etienne en 1976, autant dire des années lumières pour les français qui avaient espérés mieux avec ces performances de haut niveau du football français.

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