les récentes discussions sur la formation m'ont amené à réfléchir sur l'évolution des caractéristiques mentales d'un joueur au cours de sa carrière.
Cette évolution est liée à l'âge, à l'expérience sur le terrain ainsi qu'aux statuts des coéquipiers.
Situation actuelle.
Voici à quoi correspondent les caractéristiques mentales selon défifoot :
- - flair : aptitude à prendre de bonnes décisions, à effectuer la bonne action
- pression : flegme, résistance psychologique lors de matches importants
- moral : motivation liée aux résultats
- expérience : ... l'expérience, tout simplement !
Ces caractéristiques évoluent naturellement :
- la pression
- le flair est principalement développé lors de la formation
- l'expérience
Par ailleurs, les statuts des joueurs induisent des gains pour les coéquipiers lors des matches officiels :
Cette règle présente un énorme défaut : les apports en matches officiels ne dépendent que d'une condition, que le joueur pose le pied sur la pelouse.
En gros, si un joueur entre à la 91ème minute, il gagne autant que s'il avait disputé le match dans sa totalité !
Pour donner une estimation chiffrée, pour un jeune de moins de 22 ans, en considérant qu'il y ait 20 matches officiels par saison :
20*0,9*4 = 72
En 4 saisons seulement, le jeune peut remplir sa jauge d'expérience à 100, donc être aussi expérimenté qu'un "vieux" de 32 ans à 1000 points palmarès ! Et encore, c'est sans compter l'apport des coéquipiers, plafonnée à 1,5 point d'expérience par "match" (disons : par "apparition"), nous arrivons ici à 50 points par saison, donc à 18 ans la jauge d'expérience peut être complétée à son maximum simplement en faisant figuration.
Les adeptes de cette faille me diront que faire rentrer un jeune à la 90ème minute, c'est sacrifier un remplacement "utile" donc fatiguer son effectif. Personnellement, je trouve que c'est tiré par les cheveux... Voyons ce qu'on peut améliorer dans ce domaine.
En gros, si un joueur entre à la 91ème minute, il gagne autant que s'il avait disputé le match dans sa totalité !
Pour donner une estimation chiffrée, pour un jeune de moins de 22 ans, en considérant qu'il y ait 20 matches officiels par saison :
20*0,9*4 = 72
En 4 saisons seulement, le jeune peut remplir sa jauge d'expérience à 100, donc être aussi expérimenté qu'un "vieux" de 32 ans à 1000 points palmarès ! Et encore, c'est sans compter l'apport des coéquipiers, plafonnée à 1,5 point d'expérience par "match" (disons : par "apparition"), nous arrivons ici à 50 points par saison, donc à 18 ans la jauge d'expérience peut être complétée à son maximum simplement en faisant figuration.
Les adeptes de cette faille me diront que faire rentrer un jeune à la 90ème minute, c'est sacrifier un remplacement "utile" donc fatiguer son effectif. Personnellement, je trouve que c'est tiré par les cheveux... Voyons ce qu'on peut améliorer dans ce domaine.
Proposition 1 : gain nominal rapporté au temps de jeu
Voici une idée qui fera sans doute grincer les dents mais qui a le mérite de rendre les choses un peu plus cohérentes.
Tout d'abord, les points d'expérience en match officiel indépendamment des coéquipiers présents sur le terrain.
Une valeur nominale est attribuée pour chaque section d'âge ; cette valeur est multipliée par le nombre de minutes jouées et divisée par la durée du match (90 ou 120 minutes).
Tout d'abord, les points d'expérience en match officiel indépendamment des coéquipiers présents sur le terrain.
Une valeur nominale est attribuée pour chaque section d'âge ; cette valeur est multipliée par le nombre de minutes jouées et divisée par la durée du match (90 ou 120 minutes).
En vert : valeur nominale actuelle
En rouge : valeur nominale décroissante avec l'âge (exemple)
Cette valeur nominale change à chaque date anniversaire du joueur. Sur l'exemple ci-dessus, le gain est de 1 point entre 20 ans 0 jour et 20 ans 364 jours, et de 0.6 entre 27 ans 0 jour et 27 ans 364 jours. Étant donné qu'un joueur passe l'essentiel de son temps sur la pelouse après 25 ans, et l'essentiel de son temps aux entraînements avant 23 ans, vous comprendrez qu'il est judicieux - par rapport aux valeurs actuelles - de sur-estimer cette valeur avant 23 ans et de la sous-estimer après maturité.
Attention : il s'agit d'une valeur nominale, qui sera rapportée au temps de jeu (une mi-temps sans prolongations = coefficient de 0.5), et sans compter les bonus liés aux statuts des coéquipiers (voir la suite).
Deuxième point, l'évolution du niveau en pression. Un joueur aligné titulaire lors d'un match officiel bénéficie d'un bonus de pression. Ce bonus est proportionnel au temps passé sur le terrain durant les 30 premières minutes de jeu (le bonus est entier en disputant les 30 premières minutes de jeu, divisé par 6 si remplacé à la 5ème minute). Par ailleurs, une séance de tirs aux buts fait gagner des points en pression.
Proposition 2 : revue du statut des joueurs.
L'apparition du statut des joueurs et plus particulièrement du statut de vedette remonte au début des années 2010 (V5). Avec la V6 et le rallongement de la saison (10 semaines au lieu de 8), la formation est devenue plus abordable (tendance qui repart en sens inverse avec la V7 et le retour à 8 semaines, au grand dam de quelques-uns), par ailleurs, les joueurs libres de bon niveau sont devenus plus nombreux sur le marché des transferts. En somme, les conditions pour obtenir le statut de vedette se sont assouplies, si bien qu'avec un NPA 88 et 1000Mt en caisse une campagne peut être lancée.
Je propose ici trois rangs de vedette :
- - la vedette locale, connue des supporters du club ainsi que de ses adversaires
- la vedette nationale, connue de tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'actu footballistique de leur pays ; une vedette nationale est susceptible d'être appelée en sélection nationale à la différence de la vedette locale
- la vedette légende, la star absolue, l'icône de toute une génération
Quelques nouveautés par rapport au système actuel :
- - une gloire du club fait gagner un peu d'attractivité
- les conditions pour prétendre au statut de vedette se durcissent légèrement
- les vedettes légendes et nationales n'apportent pas seulement des points de mental à leurs coéquipiers, mais aussi à leurs adversaires (se faire mettre dans le vent par Neymar apporte de l'expérience )
- les vedettes légendes et nationales conservent leur statut après un transfert. Dans ce cas, le club vendeur bénéficie de la moitié du coût de la campagne de promotion lors de la vente.
Voici le récapitulatif pour les statuts des joueurs :
MOJ : matches officiels joués
Les valeurs plancher de NPA sont données à titre indicatif, dans le contexte de décembre 2015
Plafonnement
Comme cela se fait aujourd'hui, les gains en matches officiels dans les caractéristiques mentales seront plafonnés.
- Le gain total en expérience est plafonné au triple de la valeur du gain nominal, quelque soit l'âge. Par exemple, si la valeur nominale pour un joueur de 30 ans est de 0,4, le gain en expérience est plafonné à 1.2.
Le gain total en pression est plafonné à 1,6.
Le gain total en flair est plafonné à 1.
Démarche
:arrow: Pour l'expérience :
A chaque joueur est attribuée une valeur nominale, qui correspond au gain obtenu après avoir joué un match officiel sans influence des coéquipiers ni des adversaires.
A chaque minute de présence sur le terrain, on fait le total des bonus expérience coéquipiers + adversaires.
On somme ces trois valeurs à chaque minute passée sur le terrain, et on forme le gain provisoire par itération.
A la fin du match, on divise le gain provisoire par la durée du match (90 ou 120 minutes).
Le gain en expérience est le minimum entre le gain calculé et le plafond du joueur.
Simple, non ?
Un petit schéma vaut mieux qu'un long discours !
A chaque joueur est attribuée une valeur nominale, qui correspond au gain obtenu après avoir joué un match officiel sans influence des coéquipiers ni des adversaires.
A chaque minute de présence sur le terrain, on fait le total des bonus expérience coéquipiers + adversaires.
On somme ces trois valeurs à chaque minute passée sur le terrain, et on forme le gain provisoire par itération.
A la fin du match, on divise le gain provisoire par la durée du match (90 ou 120 minutes).
Le gain en expérience est le minimum entre le gain calculé et le plafond du joueur.
Simple, non ?
Un petit schéma vaut mieux qu'un long discours !
Calcul gain en expérience d'un joueur au cours d'un match
"G = G + gain_minute" est ce qu'on appelle une itération
:arrow: Pour la pression :
A chaque joueur titulaire est attribuée une valeur nominale qui est un bonus de pression en fonction de l'âge. Celui-ci est gagné proportionnellement aux temps joué sur les 30 premières minutes de jeu. Un joueur entrant en cours de rencontre n'est pas concerné par ce bonus.
A chaque minute de présence sur le terrain, on fait le total des bonus pression coéquipiers + adversaires. On forme le gain provisoire par itération.
A la fin du match, on divise le gain provisoire par la durée du match (90 ou 120 minutes), on ajoute le bonus initial si le joueur est titulaire.
Le gain en pression est le minimum entre le gain calculé et le plafond du joueur.
En dehors des matches officiels, le joueur gagne des points en pression à chaque anniversaire comme cela se fait aujourd'hui.
Pour le flair :
A chaque minute de présence sur le terrain, on fait le total des bonus pression coéquipiers + adversaires. On forme le gain provisoire par itération.
A la fin du match, on divise le gain provisoire par la durée du match (90 ou 120 minutes).
Le gain en flair est le minimum entre le gain calculé et le plafond du joueur.
Les valeurs de bonus ou de gain nominal sont données en ordre de grandeur, elles nécessitent évidemment des calculs plus fins pour être correctement ajustées.
Vos avis sont les bienvenus !
A chaque joueur titulaire est attribuée une valeur nominale qui est un bonus de pression en fonction de l'âge. Celui-ci est gagné proportionnellement aux temps joué sur les 30 premières minutes de jeu. Un joueur entrant en cours de rencontre n'est pas concerné par ce bonus.
A chaque minute de présence sur le terrain, on fait le total des bonus pression coéquipiers + adversaires. On forme le gain provisoire par itération.
A la fin du match, on divise le gain provisoire par la durée du match (90 ou 120 minutes), on ajoute le bonus initial si le joueur est titulaire.
Le gain en pression est le minimum entre le gain calculé et le plafond du joueur.
En dehors des matches officiels, le joueur gagne des points en pression à chaque anniversaire comme cela se fait aujourd'hui.
Pour le flair :
A chaque minute de présence sur le terrain, on fait le total des bonus pression coéquipiers + adversaires. On forme le gain provisoire par itération.
A la fin du match, on divise le gain provisoire par la durée du match (90 ou 120 minutes).
Le gain en flair est le minimum entre le gain calculé et le plafond du joueur.
Les valeurs de bonus ou de gain nominal sont données en ordre de grandeur, elles nécessitent évidemment des calculs plus fins pour être correctement ajustées.
Vos avis sont les bienvenus !